Un contenu très dense pour ces 3 demi-journées ; nous avons d’abord évoqué :

• les dernières attaques gouvernementales contre le modèle social français entrainant une mise à l’écart de la population la plus en difficulté notamment dans l’éducation, la santé, les prestations chômage.
• puis le matraquage concernant la dette soit disant abyssale. Le texte de Jean Bernard Shaki (responsable retraité de l’académie de Versailles) remet les pendules à l’heure à ce sujet.
• Dominique Plihon d’ATTAC nous a présenté leurs propositions pour abonder les recettes de l’État de 60 Milliards en imposant une taxation des super-profits et un renforcement des droits de succession des gros patrimoines, en établissant une taxe unitaire contre l’évasion fiscale, en instaurant un véritable impôt sur la fortune, en revoyant l’ensemble des niches fiscales et enfin en rétablissant une juste imposition des revenus financiers.
• Un long moment a été consacré aux pertes de syndicalisation qui nous inquiètent. Seules 2 académies ont augmenté le nombre de leurs adhérents.
• Parmi les difficultés : c’est la vieille garde (la queue du baby boom) qui est encore à la manœuvre et cumule les casquettes (snes, fsu, fgr, grpe des 9) ; les plus jeunes et les futurs retraités ne souhaitent pas s’investir dans le Snes :
• Parmi les pistes à creuser : créer des S1 retraités, organiser des stages pour les futurs retraités, revitaliser les groupes actifs/retraités dans chaque académie et faire dans le bulletin académique un article pour motiver les futurs retraités à se syndiquer.
• Selon les comptes rendus des collègues concernant les actions du 26 mars sur les pensions - la manifestation de Besançon a rassemblé une centaine de personnes place Pasteur- les retraités s’inquiètent surtout des attaques successives contre la protection sociale, les restes à charge dans la santé. Nous avons du pain sur la planche pour populariser vraiment notre mot d’ordre du 100% Sécu.

Françoise Marpaux, Liliane Benoit-Guyod