HORS-CLASSE DES CERTIFIÉS

Au cours de la commission paritaire académique du 26 juin, chargée de statuer sur la promotion à la hors classe des profs (moment très attendu par la profession), le SNES-FSU pose des questions : Comment un collègue qui avait une façon de servir « exceptionnelle » l’an passé se voit attribuer l’avis « à consolider », cette année ? Comment peut-il y avoir quatre fois plus de profs médiocres en maths ou en anglais qu’en physique ou en économie ? Si un prof doit « consolider » ses pratiques au bout de 20 ans d’exercice, n’y a-t-il pas un manque de formation continue ?

Le rectorat est dans l’incapacité de répondre à ces questions et se retranche derrière des arguments légers et catégoriques : les inspecteurs ne peuvent pas se tromper. Les chefs d’établissement non plus.

La secrétaire générale laisse les interventions des organisations syndicales se dérouler faisant ainsi croire que le dialogue social existe mais reste dans une position (sans réelle argumentation) de refus systématique, précisant même qu’elle doit se rendre à Lyon dans l’après-midi... Elle oublie ainsi que les organisations syndicales sont là pour défendre les personnels, pas pour s’adapter à son agenda.

Le « dialogue social » c’est bien, mais ça ne doit pas prendre trop de temps et surtout, ça ne doit pas empêcher nos gouvernants de faire ce qu’ils ont décidé de faire, ce qui explique qu’entre politique de la chaise vide et stratégie du « droit dans ses bottes », nos responsables balancent...