Mardi 9 avril, dans le cadre du Printemps des retraités (11 avril) des militants de l’intersyndicale du Groupe des Neuf, dont fait partie la FSU, distribuaient des tracts sur un carrefour du secteur de Montbéliard, sans provoquer évidemment de perturbation particulière. Il s’agissait simplement d’alerter actifs et retraités qui passaient par là de ce qui allait leur arriver avec la future réforme des retraites. Et tout à coup, les forces de l’ordre sont arrivées et ont procédé à un contrôle d’identité de chaque distributeur : nom, prénom, date et lieu de naissance, numéro de téléphone, etc....
C’est une grande première dans un secteur où ne s’est jamais produit aucun incident, que ce soit au cours des distributions de tracts ou des manifestations.
Et c’est surtout un signe inquiétant : le fichage des militants semble à l’ordre du jour après la volonté de supprimer tout dialogue avec les syndicats. Et cela justifie d’autant plus les mobilisations à venir contre un gouvernement qui fait semblant de dialoguer avec « le peuple » mais qui veut contrôler la liberté d’expression.