Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche

« En essayant continuellement on finit par réussir. Donc : plus ça rate, plus on a de chances que ça marche »
Magnifique devise Shadok, en fait définition de ce que l’on appelle les décisions absurdes... et ligne adoptée par Blanquer pour le bac...

Nous avions pointé les difficultés inhérentes aux E3C, elles ont été maintenues tout en changeant leur appellation, avant d’être annulées une fois encore cette année.

Les épreuves de spé ont été maintenues en mars malgré les avis négatifs de la profession sur leur calendrier, avant d’être elles aussi annulées (plutôt que reportées en juin) et remplacées par du contrôle continu.

Le ministère nous a fait parvenir à la fin du deuxième trimestre un « guide de l’évaluation en contrôle continu » qui comporte des préconisations... sur un trimestre déjà achevé ! Bien peu sont applicables puisque le principe consiste à demander aux collègues d’organiser dans leur coin ce qui auparavant faisait l’objet d’une organisation d’établissement (DS type bac, oraux de LV, épreuves pratiques de sciences).
Le SNES a pointé lors d’une réunion avec le rectorat qui a eu lieu le mardi 23 février toutes les difficultés inhérentes au contrôle continu : concurrence induite entre établissements, pressions des parents/élèves/chefs d’établissement sur les notes, difficultés d’harmonisation... et a signalé au rectorat que toutes ces injonctions paradoxales allaient mettre personnels et élèves en difficultés.
Réponse : « Comme son nom l’indique, c’est un guide donc c’est indicatif.  » À l’impossible nul n’est tenu, donc inutile d’essayer d’appliquer à tout prix les préconisations du guide ! On peut arrêter de pomper.