24 février 2021

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S’il n’y a pas de solution c’est qu’il n’y a pas de problème

S'il n'y a pas de solution c'est qu'il n'y a pas (...)

Certains d’entre nous sont dotés de capacités prémonitoires, Jacques Rouxel était l’un de ceux-là. Rouxel est le papa des Shadoks... et le père putatif de Blanquer : pas un jour sans que ce dernier n’applique une devise Shadok !

« S’il n’y a pas de solution c’est qu’il n’y a pas de problème »

Devise Shadok appliquée à la situation sanitaire par modifications successives du protocole : quelques mesures contraignantes ont été prises début février, pendant les vacances, puis annulées quelques jours plus tard parce que les chiffres grimpaient trop vite !

Le nouveau protocole minimise les risques et assimile désormais le variant anglais au cas général du Covid : trois cas confirmés pour fermer une classe et pas de cas contacts systématiques. Quant aux variants sud-africain et brésilien, ils entraînent la fermeture d’une classe dès le premier cas, tous les élèves étant considérés comme cas contact. Mais pas les enseignant.e.s : une « enquête approfondie « (??) déterminera la nécessité d’un isolement (ou pas) ! Avec ces nouvelles règles, le nombre de fermetures de classes et de cas contacts vont mécaniquement baisser et conforter ainsi la com’ du ministre sur le peu de contaminations en milieu scolaire. En ce qui concerne les personnels à risque, rien n’a changé par rapport à janvier. Tout est ici !

Blanquer a également annoncé une campagne de test salivaires massive, alors qu’il ne dispose pas de la logistique nécéssaire pour les réaliser. La stratégie qui consiste à faire des annonces tout en sachant que rien ne se fera est appliquée à tous les étages. Le recteur a déclaré lors du dernier point Covid avec les organisations syndicales : « Si les profs d’EPS ne respectent pas le protocole, je ne serai pas derrière eux pour le voir ». On peut arrêter de pomper : ils ont cessé avant nous.