De façon régulière, le rectorat communique un bilan de l’épidémie. Voici les derniers chiffres, renvoyant à la situation arrêtée au 2 octobre :
Classes fermées : une seule durant la semaine du 28 septembre au 02 octobre.
Évictions : 2200 élèves et 205 personnels depuis la rentrée.
Cas avérés en cumulé depuis septembre : voir tableau ci-dessous.

Tout aussi régulièrement, le SNES-FSU fait part au recteur des nombreux problèmes que posent le protocole sanitaire actuel et son application sur le terrain :

  • Le protocole de juillet a été allégé en septembre pour éviter les fermetures de classe et les cas contact : cela revient à casser le thermomètre pour éviter de mesurer la fièvre ! Selon le dernier bulletin hebdomadaire de l’agence sanitaire Santé publique France, 35,9 % des 1.001 clusters en cours d’investigation sont survenus en milieu scolaire et universitaire (45,7 % enseignement secondaire et 33,3 % enseignement supérieur). La nécessité d’un protocole différencié selon l’âge des élèves/étudiants devient de plus en plus évidente, mais pour l’instant il n’en est pas question...
  • Le port du masque est la seule mesure vraiment appliquée du protocole, renvoyant ainsi aux individus la responsabilité d’une éventuelle contamination.
  • Les masques fournis sont de qualité médiocre mais il n’est pas question d’en changer et il n’est pas certain que leur remplacement régulier ait été prévu ; les masques à fenêtre promis (pour les collègues enseignant à des élèves malentendants, les PE enseignant aux niveaux maternelle et CP, les collègues de LV) ne sont toujours pas arrivés.
  • Le protocole sanitaire est appliqué de façon différente selon les établissements, à l’appréciation de chaque équipe de direction. Il n’est pas rare de voir les produits sanitaires distribués au compte-goutte.
  • Les conséquences sur la santé des enseignants du port du masque n’ont pas été anticipées : maux de tête, fatigue vocale. Le rectorat cherche des solutions, nous a-t-on dit...

Pour tout renseignement, en cas de problème, n’hésitez pas à contacter la section académique ou les sections départementales. Vous trouverez ici réponse à de nombreuses questions.