Objet : Barres d’entrée de l’académie de Besançon -
Mouvement intra-académique
Besançon, mardi 1er octobre 2024
Madame la Secrétaire Générale,
Nous avons l’honneur de faire suite à votre réponse écrite, relative aux échanges sur les barres d’entrées publiées sur le site de l’académie dans le cadre du mouvement, lors du CSA du 9 juillet.
Les barres, telles qu’elles sont diffusées actuellement, des barres départementales, et pour l’affectation en EPLE et pour l’affectation en ZR, ne permettent pas aux personnels demandeurs de mutation de se projeter et de s’inscrire au mieux dans leur démarche de mobilité, ce qui génère beaucoup de frustration, de découragement, voire d’interrogations face à l’opacité ainsi générée par l’affichage retenu des résultats des opérations de mouvement.
Notre fédération souhaite vivement voir cette situation évoluer, sans que pour autant la protection des données personnelles soit mise à mal, c’est pourquoi lors de la bilatérale du 5 juillet dernier, nous avons porté la demande d’afficher des barres portant sur les groupements de communes de notre académie.
Dans ce cadre et pour les secteurs géographiques où les possibilités de mutation sont moindres (1 ou 2 établissements), il serait envisageable d’afficher une fourchette plutôt qu’un barème précis, comme le rectorat le pratiquait déjà pour les barres départementales les années précédentes.
Comme nous avons pu le préciser lors de la bilatérale du 5 juillet, des barres infra-départementales sont affichées dans d’autres académies (Lyon, Limoges…) depuis plusieurs années, ce qui accentue notre incompréhension quant au refus systématique de la demande que nous formulons tous les ans.
Nous souhaitons donc, madame la Secrétaire Générale, que notre demande, telle que formulée dans ce courrier, soit ré-étudiée, dans l’intérêt des personnels que nous représentons et dans le respect de la confidentialité des données personnelles.
Nous vous prions de recevoir, madame la Secrétaire Générale, nos respectueuses salutations.
Pour les syndicats nationaux de second degré de la FSU, Sandrine Rayot