Pour l’année 2012-2013, le rapport ministériel constatait que « 7 académies n’ont pas renvoyé leurs rapports..., il s’agit des académies de Besançon, Grenoble, Guadeloupe, Guyane, Limoges, Nantes, Reims. »

Et en 2015, où en sommes nous ?

Toujours au même point !

Or le médecin de prévention joue un rôle déterminant dans la politique de santé des rectorats, puisqu’il est censé :

  • assurer le suivi médical des personnels (intégration des personnels handicapés, gestion des accidents du travail),
  • apporter une expertise sur l’environnement professionnel (accessibilité, hygiène, sécurité, aménagement, équipement matériel, etc),
  • définir et mettre en œuvre la politique de prévention de l’académie, conduire des études et enquêtes épidémiologiques et élaborer un programme annuel de prévention.

Interpellé maintes fois sur le sujet, le rectorat se contente de déplorer le manque de candidats, sans se demander ce qu’il pourrait faire pour susciter les vocations… peut-être devrait-il demander aux académies qui ont réussi à recruter leur secret ?

Nathalie Faivre