Derrière cet acronyme, se cache une instance utile et au service des collègues dans tous les aspects de leur vie professionnelle. Voilà bientôt 5 ans que ce sigle barbare prend de plus en plus de place dans nos publications syndicales.

  • 5 ans pour socialiser notre employeur à son usage, ses règles, ses prérogatives.
  • 5 ans pour faire vivre une réflexion commune avec les autres organisations syndicales.
  • 5 ans cela parait long mais les comportements de nos interlocuteurs dans le 90 commencent à changer. Il faut dire que l’éducation nationale avait 30 ans de retard sur les entreprises privées !

Mais qu’est-ce qu’une instance si chacun d’entre nous ne se saisit pas du sujet ?
Dans nos établissements du second degré cela peut passer par le RSST (le registre santé et sécurité au travail) mais aussi par la CHS (Commission Hygiène et Sécurité). Or depuis deux ans, nos visites dans les collèges du département nous ont appris que RSST et CHS restaient souvent absents et inconsistants. Pourtant à bien écouter ou observer nos collègues les motifs sont là mais exposés devant une machine à café ou bien encore – et c’est pire - dans le silence d’une souffrance individuelle.

Prosaïquement ma modeste expérience au sein du CHSCT du 90 m’a montré depuis 2012 qu’un porte-parole n’est qu’un…porte-parole.

Alors que pouvez-vous faire concrètement dans vos établissements ?

1) Utiliser le levier de la CHS : demander sa convocation (facultative en collège, souvent limitée aux obligations légales en lycée), réclamer l’actualisation des documents obligatoires (DUER, PPMS), insister pour aborder la question des RPS (Risques Psycho-Sociaux, priorité nationale pour le ministère)

2) Proposer une réunion syndicale sur ce sujet : préparer l’ordre du jour d’une CHS, communiquer sur l’existence et l’intérêt du RSST, saisir collectivement ou individuellement le CHSCTD (pour le 90 secretaire.chsct90@ac-besancon.fr) en cas d’impasse avec la direction ou de souffrance chez un/des collègue(s).

Prenez la parole dans vos établissements ! C’est à nous tous d’agir ! De réagir ! De faire vivre la question de la santé au travail.