Le SNES vous
aide - Nous joindre
|
|
Section
académique du
SNES-FSU.
Besançon
19, avenue Droz
25000 Besançon
03 81 47 47 90
s3bes@snes.edu
|
|
|
|
|
LE
JOUR D'APRÈS
Le
temps n’est
pas à la
polémique,
nous répètent
en boucle
président,
gouvernement
et majorité
parlementaire,
sans doute
pour masquer
leur incurie
dans la
préparation et
la gestion de
la crise
sanitaire
dramatique que
nous
traversons.
Faisons
donc un pas de
côté pour
affirmer une
certitude : à
la sortie de
crise, il
s’agira de
reprendre le
cours de nos
vies, mais en
demandant des
comptes !
|
|
|
|
|
Qui
a cassé
l’hôpital et
les Services
publics
à coups
d’économies
budgétaires,
de management
violent et de
matraque en
réponse aux
demandes des
urgentistes
d'ouvrir plus
de lits ? Qui
en appelle aux
dons pour
aider les
hôpitaux, tout
en menant une
politique
fiscale en
faveur des
ultra riches
qui étouffe
les services
publics ? Qui
est plus
préoccupé de
sauver le
système
financier
à coups de
milliards que
de permettre
réellement de
protéger la
santé et les
revenus des
salariés,
quitte à
mentir au pays
tout entier
sur la
nécessité des
tests de
dépistage ou
du port de
masques ? Qui
a cassé le
code du
travail,
attaqué les
droits des
chômeurs,
réduit les
APL,
s’apprêtait à
dynamiter nos
retraites, et
profite de la
crise pour
prendre des
ordonnances en
vue de
déréguler
encore
davantage le
droit du
travail ?
Si Macron,
larmoyant,
affirme que
rien ne sera
plus comme
avant, nous ne
devrons
compter que
sur nous pour
que cela se
fasse. Soyons
convaincus de
la nécessité
de se
mobiliser
massivement,
dès la fin de
la crise
sanitaire,
déjà pour
veiller à ce
que les lois
d'exception ne
deviennent pas
une énième
règle
permanente.
Mais aussi
pour parvenir
à construire
un futur
prenant en
compte
l’urgence
sociale et
écologique, la
nécessité de
repenser
complètement
un système
dont la crise
du Coronavirus
révèle toutes
les limites.
Nous devrons
travailler à
nous unir pour
reconstruire
un État qui se
dote des
moyens
nécessaires en
matière de
santé, de
prestations
sociales,
d’éducation,
de services
publics, de
souveraineté
nationale, et
qui promeuve
des modes de
production
plus
respectueux de
l’environnement et des droits des travailleurs. Il est hors de
question que
cela soit de
nouveau au
simple citoyen
de payer la
facture,
qui promet
d'être
exorbitante,
et que
grandes
entreprises
et grandes
fortunes
soient de
nouveau les
seules
bénéficiaires
de cette
crise. Car à
moins de
changer de
modèle, ce ne
sera pas la
dernière du
genre... Lire l’appel « plus jamais ça » signé par la FSU
Dans
le champ plus
restreint de
l'Éducation
nationale, il
nous faudra
également être
vigilants car
le ministre
pourrait
profiter de
cette crise
pour imposer
ses réformes
de façon
encore plus
rapide : le
contrôle
continu au
bac, la
simplification
des épreuves
de CAPES, le
télé-travail
et la
numérisation
du métier, en
sont les
exemples les
plus visibles.
|
|
Malgré
le confinement
et
l'impossibilité
de rencontrer
les collègues,
le SNES-FSU
continue à
défendre les
intérêts de
toutes et de
tous,
mais surtout
des catégories
les plus
vulnérables à
l'heure
actuelle, et à
pointer un
certain nombre
de problèmes
en lien avec
la crise du
Coronavirus.
La section
académique
s'est adressée
au recteur, vous pouvez lire le courrier ici, et le SNES
national a
écrit au
ministre, c'est ici !
Le moins que
l'on puisse
dire, c'est
que
l'Éducation
nationale
n'était pas
prête à gérer
une telle
crise.... Le
dernier point
fait avec le
rectorat les
31 mars et 7
avril ont fait
ressortir les
éléments
suivants :
|
|
Le
rectorat ne
dispose pas
d'un bilan
chiffré des
cas avérés de
coronavirus
parmi les
personnels et
les élèves !
4
à 5 cas selon
le recteur
parmi les
chefs
d'établissement
et les
collègues,
mais pas plus
que la semaine
passée. En
réalité, c'est
bien plus,
notamment dans
le premier
degré,
beaucoup plus
exposé à cause
de la garde
des enfants de
soignants.
|
|
|
|
|
Les
infirmier.e.s
et les
médecins de
l'Éducation
nationale ont
été
réquisitionné.e.s
par les
préfets pour
être
affecté.e.s en
hôpital ou
EHPAD. Le
Territoire de
Belfort a
commencé, cela
devrait suivre
dans les
autres
départements.
C'est le
préfet qui
devient
responsable de
la santé au
travail des
personnels
réquisitionnés.
|
|
|
|
|
430
enfants
maximum sont
accueillis
dans notre
académie par
environ 230
collègues, répartis
sur 166
établissements,
dont 53
collèges
(public et
privé
confondus).
L’essentiel de
l'accueil se
passant au
niveau
maternelle et
primaire. Pas
d'accueil en
lycée.
|
|
|
|
|
Sont
désormais
concernés non
seulement les
enfants des
personnels
soignants,
mais aussi
ceux des
forces de
sécurité
intérieure et
de l'aide
sociale ;
une
augmentation
des capacités
d'accueil a
donc été
nécessaire.
Jusqu'ici,
cela a
fonctionné sur
le volontariat
(même s'il y a
également eu
des pressions
dans le
premier
degré), mais
nombre de
collègues sont
inquiets pour
leur santé à
cause de
l'absence de
mesures de
protection :
pas de
masques, pas
de gel
hydroalcoolique,
pas de tests
de
dépistage... Le
discours du
recteur et du
médecin-conseil du rectorat a été de dire dans un premier temps que cela
ne servait à
rien... pour
la simple
raison qu'il
n'y en avait
pas de
disponibles,
tout ayant été
réquisitionné
pour
l'hôpital !
Depuis une
semaine, les
précautions
deviennent
« utiles »,
puisque les
masques
commencent à
arriver !
|
|
|
|
|
Le
recteur
regrette
qu'elle n'ait
pas été mieux
définie et
balisée. A
l'heure
actuelle,
grosse charge
sur les
personnels et
les élèves.
|
|
|
|
|
Sur la
pression du
ministère, les
collègues ont
donné une
masse de
travail
considérable
les deux
premières
semaines,
essayant de
répliquer à
l'identique
l'emploi du
temps des
élèves. Ils
ont mis un
temps
considérable à
adapter leurs
cours, à
trouver des
solutions
techniques là
où les
équipements et
interfaces
Éducation
Nationale
flanchaient,
le tout avec
des outils
qu'ils se sont
payés
eux-mêmes. Mais
trois semaines
plus tard,
profs, chefs
d'établissements
et IPR ont
pris
conscience que
cela doit se
stabiliser à
un rythme
moins soutenu
pour ne pas
perdre trop
d'élèves, d'où
la lettre des
IPR que nous
avons reçue.
Le
risque de
décrochage est
grand de la
part de nos
élèves issus
des familles
les plus
éloignées des
attendus de
l'école et de
ceux qui n'ont
pas le
matériel
informatique
adéquat.
Le
ministère et
le rectorat
réagissent
tardivement en
proposant des
solutions
techniques, ce
qui est loin
de tout régler
mais va tout
de même dans
le bon sens :
•
Possibilité
d'envoi de
documents
papier aux
élèves sans
connexion/sans
écran
correct :
convention
avec la Poste
pour 15000
lettres par
jour sur le
territoire
français.
Décision prise
à contre-temps
au moment où
la poste
réduisait son
activité, et
impossible à
mettre en
œuvre selon
les dires du
recteur...
•
Possibilité
pour les
élèves de
solliciter un
équipement
informatique
auprès des
établissements,
qui pourront
relayer la
demande auprès
des
collectivités
locales s'ils
n'en ont pas à
disposition.
Belle
déclaration
d'intention,
le problème
étant de
trouver assez
d'ordinateurs
sur certaines
zones où
beaucoup
d'élèves n'en
ont pas. Pour
l'instant, ce
n'est pas
fait...
|
|
|
|
|
Les
opérations de
gestion se
poursuivent,
priorité ayant
été donnée aux
payes et aux
mutations.
Pour les
mutations
intra, la
fermeture du
serveur a été
repoussée au 5
avril et
l'envoi des
confirmations
de demandes
par les
collègues se
fera par mail
jusqu'au 15
avril. Les
personnels des
services ont
reçu des
instructions
de souplesse
vu la
situation :
tolérance sur
les délais et
sur les
dossiers
incomplets. Ne
pas hésiter à
nous contacter
en cas de
problème !
|
|
|
|
|
Le
recteur
insiste en ce
moment auprès
de l'INSPE
pour que la
charge de
travail des
stagiaires
soit allégée
(suppression
des travaux
type mémoire),
et pour que la
procédure de
titularisation
soit
simplifiée au
maximum, des
inspections
dès la reprise
des cours
n'étant guère
envisageables
(sauf pour les
cas de
stagiaires
pour lesquels
une
incertitude
pesait).
Les
contractuels
verront tous
les contrats
en cours
prolongés
jusqu'à la fin
du
confinement.
BONNES
NOUVELLES (SI,
SI !)
Le
collègue qui
faisait
l'objet d'une
procédure
disciplinaire
pour avoir
participé au
mouvement
contre les E3C
(suspension à
titre
conservatoire
en vue d'une
CAPA
disciplinaire)
a été
réintégré avec
un simple
blâme.
Blanquer
a débloqué des
postes dans le
premier degré
pour tenir la
promesse de ne
« fermer
aucune
classe » à la
rentrée
prochaine. Pour
notre
académie,
c'est une
dotation de 40
postes de
professeurs
des écoles.
Tant mieux
pour les
élèves et les
collègues du
premier
degré !
Il est
regrettable
que la prise
de conscience
du ministre ne
se fasse que
dans de telles
circonstances,
et qu'elle ne
concerne pas
le second
degré, qui
perd cette
année de
nombreux
postes en
lycée !
|
|
|
|
|
Le
calendrier des
vacances est
maintenu, y
compris
l'échelonnement
des vacances
de printemps
sur les trois
zones.
|
|
|
|
|
Le
ministre a
annoncé que le
contrôle
continu
remplacerait
toutes les
épreuves
d'examens,
sauf les
épreuves
anticipées de
français qui
sont
maintenues. Il
n'y a
cependant
aucune raison
de faire cette
exception.
Par ailleurs,
la prise en
compte
d'éventuelles
notes données
après la fin
du confinement
pose question
par rapport
aux élèves qui
n'auront pas
pu maintenir
un lien avec
l'École durant
le
confinement.
Le SNES-FSU
s'est exprimé
en ce sens.
|
|
|
|
|
INFOS & COMMUNIQUÉS FSU &
SNES-FSU
|
|
"Vacances apprenantes" Courrier au
ministre
|
|
Monsieur
le Ministre,
Alors que les
vacances de
printemps
démarreront ce
samedi dans la
zone C,
vous avez
annoncé la
mise en place,
pendant cette
période, d’un
programme de
soutien
scolaire
divisant ainsi
les élèves en
deux
catégories,
celles et ceux
qui auraient
besoin de se
reposer et
celles et ceux
qui auraient
besoin de
remédiation. Lire la suite du courrier
|
|
|
|
|
Examens 2020- Situation exceptionnelle Réponse
exceptionnelle
|
|
Le
ministre de
l’Éducation
nationale a
annoncé le
recours au
contrôle
continu pour
la session
2020 du
baccalauréat
et du DNB.
Cette décision
s’inscrit dans
le contexte
sanitaire
exceptionnel
que la France
connaît depuis
un mois. Lire la suite
|
|
Pour
un traitement
moins
inégalitaire,
un
report de la
procédure
d’affectation
parcoursup est
indispensable.
Lire la suite
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|