Newsletter 2020-02

Le temps n’est pas à la polémique, nous répètent en boucle président, gouvernement et majorité parlementaire, sans doute pour masquer leur incurie dans la préparation et la gestion de la crise sanitaire dramatique que nous traversons.
Faisons donc un pas de côté pour affirmer une certitude : à la sortie de crise, il s’agira de reprendre le cours de nos vies, mais en demandant des comptes !

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Le SNES vous aide - Nous joindre

Section académique du

SNES-FSU. Besançon

19, avenue Droz 25000 Besançon

03 81 47 47 90

s3bes@snes.edu

LE JOUR D'APRÈS

 

Le temps n’est pas à la polémique, nous répètent en boucle président, gouvernement et majorité parlementaire, sans doute pour masquer leur incurie dans la préparation et la gestion de la crise sanitaire dramatique que nous traversons.
Faisons donc un pas de côté pour affirmer une certitude : à la sortie de crise, il s’agira de reprendre le cours de nos vies, mais en demandant des comptes !
 

 

 

Qui a cassé l’hôpital et les Services publics à coups d’économies budgétaires, de management violent et de matraque en réponse aux demandes des urgentistes d'ouvrir plus de lits ? Qui en appelle aux dons pour aider les hôpitaux, tout en menant une politique fiscale en faveur des ultra riches qui étouffe les services publics ? Qui est plus préoccupé de sauver le système financier à coups de milliards que de permettre réellement de protéger la santé et les revenus des salariés, quitte à mentir au pays tout entier sur la nécessité des tests de dépistage ou du port de masques ? Qui a cassé le code du travail, attaqué les droits des chômeurs, réduit les APL, s’apprêtait à dynamiter nos retraites, et profite de la crise pour prendre des ordonnances en vue de déréguler  encore davantage le droit du travail ?


Si Macron, larmoyant, affirme que rien ne sera plus comme avant, nous ne devrons compter que sur nous pour que cela se fasse. Soyons convaincus de la nécessité de se mobiliser massivement, dès la fin de la crise sanitaire, déjà pour veiller à ce que les lois d'exception ne deviennent pas une énième règle permanente. Mais aussi pour parvenir à construire un futur prenant en compte l’urgence sociale et écologique, la nécessité de repenser complètement un système dont la crise du Coronavirus révèle toutes les limites. Nous devrons travailler à nous unir pour reconstruire un État qui se dote des moyens nécessaires en matière de santé, de prestations sociales, d’éducation, de services publics, de souveraineté nationale, et qui promeuve des modes de production plus respectueux de l’environnement et des droits des travailleurs. Il est hors de question que cela soit de nouveau au simple citoyen de payer la facture, qui promet d'être exorbitante, et que  grandes entreprises et  grandes fortunes  soient de nouveau les seules bénéficiaires de cette crise. Car à moins de changer de modèle, ce ne sera pas la dernière du genre... Lire l’appel « plus jamais ça » signé par la FSU

 

Dans le champ plus restreint de l'Éducation nationale, il nous faudra également être vigilants car le ministre pourrait profiter de cette crise pour imposer ses réformes de façon encore plus rapide : le contrôle continu au bac, la simplification des épreuves de CAPES, le télé-travail et la numérisation du métier,  en sont les exemples les plus visibles.

Infos du S3
 

Malgré le confinement et l'impossibilité de rencontrer les collègues, le SNES-FSU continue à défendre les intérêts de toutes et de tous, mais surtout des catégories les plus vulnérables à l'heure actuelle, et à pointer un certain nombre de problèmes en lien avec la crise du Coronavirus. La section académique s'est adressée au recteur, vous pouvez lire le courrier ici,  et le SNES national a écrit au ministre, c'est ici !

Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'Éducation nationale n'était pas prête à gérer une telle crise.... Le dernier point fait avec le rectorat les 31 mars et 7 avril ont fait ressortir les éléments suivants :

Situation sanitaire

Le rectorat ne dispose pas d'un  bilan chiffré des cas avérés de coronavirus parmi les personnels et les élèves !

 

4 à 5 cas selon le recteur parmi les chefs d'établissement et les collègues, mais pas plus que la semaine passée. En réalité, c'est bien plus, notamment dans le premier degré, beaucoup plus exposé à cause de la garde des enfants de soignants.

Les infirmier.e.s et les médecins de l'Éducation nationale ont été réquisitionné.e.s par les préfets pour être affecté.e.s en hôpital ou EHPAD.  Le Territoire de Belfort a  commencé, cela devrait suivre dans les autres départements. C'est le préfet qui devient responsable de la santé au travail des personnels réquisitionnés.

430 enfants maximum sont accueillis dans notre académie par environ 230 collègues, répartis sur 166 établissements, dont 53 collèges (public et privé confondus). L’essentiel de l'accueil se passant au niveau maternelle et primaire. Pas d'accueil en lycée.

Garde d'enfants

Sont désormais concernés non seulement les enfants des personnels soignants, mais aussi ceux des forces de sécurité intérieure et de l'aide sociale ; une augmentation des capacités d'accueil a donc été nécessaire.
Jusqu'ici, cela a fonctionné sur le volontariat (même s'il y a également eu des pressions dans le premier degré), mais nombre de collègues sont inquiets pour leur santé à cause de  l'absence de mesures de protection : pas de masques, pas de gel hydroalcoolique, pas de tests de dépistage... Le discours du recteur et du médecin-conseil du rectorat a été de dire dans un premier temps que cela ne servait à rien... pour la simple raison qu'il n'y en avait pas de disponibles, tout ayant été réquisitionné pour l'hôpital ! Depuis une semaine, les précautions deviennent « utiles », puisque les masques commencent à arriver !

Continuité pédagogique

Le recteur regrette qu'elle n'ait pas été mieux définie et balisée. A l'heure actuelle, grosse charge  sur les personnels et les élèves.

Sur la pression du ministère, les collègues ont donné une masse de travail considérable les deux premières semaines, essayant de répliquer à l'identique l'emploi du temps des élèves. Ils ont mis un temps considérable à adapter leurs cours, à trouver des solutions techniques là où les équipements et interfaces Éducation Nationale flanchaient, le tout avec des outils qu'ils se sont payés eux-mêmes. Mais trois semaines plus tard, profs, chefs d'établissements et IPR ont pris conscience que cela doit se stabiliser à un rythme moins soutenu pour ne pas perdre trop d'élèves, d'où la lettre des IPR que nous avons reçue.

 

Le risque de décrochage est grand de la part de nos élèves issus des familles les plus éloignées des attendus de l'école et de ceux qui n'ont pas le matériel informatique adéquat.
Le ministère et le rectorat réagissent tardivement en proposant des solutions techniques, ce qui est loin de tout régler mais va tout de même dans le bon sens :
    • Possibilité d'envoi de documents papier aux élèves sans connexion/sans écran correct : convention avec la Poste pour 15000 lettres par jour sur le territoire français. Décision prise à contre-temps au moment où la poste réduisait son activité, et impossible à mettre en œuvre selon les dires du recteur...
    • Possibilité pour les élèves de solliciter un équipement informatique auprès des établissements, qui pourront relayer la demande auprès des collectivités locales s'ils n'en ont pas à disposition. Belle déclaration d'intention, le problème étant de trouver assez d'ordinateurs sur certaines zones où beaucoup d'élèves n'en ont pas. Pour l'instant, ce n'est pas fait...

Gestion des personnels

Les opérations de gestion se poursuivent, priorité ayant été donnée aux payes et aux mutations. Pour les mutations intra, la fermeture du serveur a été repoussée au 5 avril et l'envoi des confirmations de demandes par les collègues se fera par mail jusqu'au 15 avril. Les personnels des services ont reçu des instructions de souplesse vu la situation : tolérance sur les délais et sur les dossiers incomplets. Ne pas hésiter à nous contacter en cas de problème !

Le recteur insiste en ce moment auprès de l'INSPE pour que la charge de travail des stagiaires soit allégée (suppression des travaux type mémoire), et pour que la procédure de titularisation soit simplifiée au maximum, des inspections dès la reprise des cours n'étant guère envisageables (sauf pour les cas de stagiaires pour lesquels une incertitude pesait).

 

Les contractuels verront tous les contrats en cours prolongés jusqu'à la fin du confinement.

 

BONNES NOUVELLES (SI, SI !)
Le collègue qui faisait l'objet d'une procédure disciplinaire pour avoir participé au mouvement contre les E3C (suspension à titre conservatoire en vue d'une CAPA disciplinaire) a été réintégré avec un simple blâme.
Blanquer a débloqué des postes dans le premier degré pour tenir la promesse de ne « fermer aucune classe » à la rentrée prochaine. Pour notre académie, c'est une dotation de 40 postes de professeurs des écoles. Tant mieux pour les élèves et les collègues du premier degré ! Il est regrettable que la prise de conscience du ministre ne se fasse que dans de telles circonstances, et qu'elle ne concerne pas le second degré, qui perd cette année de nombreux postes en lycée !

Calendrier

Le calendrier des vacances est maintenu, y compris l'échelonnement des vacances de printemps sur les trois zones.

Le ministre a annoncé que le contrôle continu remplacerait toutes les épreuves d'examens, sauf  les épreuves anticipées de français qui sont maintenues. Il n'y a cependant aucune raison de faire cette exception. Par ailleurs, la prise en compte d'éventuelles notes données après la fin du confinement pose question par rapport aux élèves qui n'auront pas pu maintenir un lien avec l'École durant le confinement.  Le SNES-FSU s'est exprimé en ce sens.

INFOS & COMMUNIQUÉS FSU & SNES-FSU
"Vacances apprenantes" Courrier au ministre
 

Monsieur le Ministre, Alors que les vacances de printemps démarreront ce samedi dans la zone C, vous avez annoncé la mise en place, pendant cette période, d’un programme de soutien scolaire divisant ainsi les élèves en deux catégories, celles et ceux qui auraient besoin de se reposer et celles et ceux qui auraient besoin de remédiation. Lire la suite du courrier

Examens 2020- Situation exceptionnelle Réponse exceptionnelle
 

Le ministre de l’Éducation nationale a annoncé le recours au contrôle continu pour la session 2020 du baccalauréat et du DNB. Cette décision s’inscrit dans le contexte sanitaire exceptionnel que la France connaît depuis un mois. Lire la suite

Parcoursup 
 

Pour un traitement moins inégalitaire, un report de la procédure d’affectation parcoursup est indispensable. Lire la suite

 

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SNES-FSU. Besançon

19, avenue Droz 25000 Besançon

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LE JOUR D'APRÈS

 

Le temps n’est pas à la polémique, nous répètent en boucle président, gouvernement et majorité parlementaire, sans doute pour masquer leur incurie dans la préparation et la gestion de la crise sanitaire dramatique que nous traversons.
Faisons donc un pas de côté pour affirmer une certitude : à la sortie de crise, il s’agira de reprendre le cours de nos vies, mais en demandant des comptes !
 

 

 

Qui a cassé l’hôpital et les Services publics à coups d’économies budgétaires, de management violent et de matraque en réponse aux demandes des urgentistes d'ouvrir plus de lits ? Qui en appelle aux dons pour aider les hôpitaux, tout en menant une politique fiscale en faveur des ultra riches qui étouffe les services publics ? Qui est plus préoccupé de sauver le système financier à coups de milliards que de permettre réellement de protéger la santé et les revenus des salariés, quitte à mentir au pays tout entier sur la nécessité des tests de dépistage ou du port de masques ? Qui a cassé le code du travail, attaqué les droits des chômeurs, réduit les APL, s’apprêtait à dynamiter nos retraites, et profite de la crise pour prendre des ordonnances en vue de déréguler  encore davantage le droit du travail ?


Si Macron, larmoyant, affirme que rien ne sera plus comme avant, nous ne devrons compter que sur nous pour que cela se fasse. Soyons convaincus de la nécessité de se mobiliser massivement, dès la fin de la crise sanitaire, déjà pour veiller à ce que les lois d'exception ne deviennent pas une énième règle permanente. Mais aussi pour parvenir à construire un futur prenant en compte l’urgence sociale et écologique, la nécessité de repenser complètement un système dont la crise du Coronavirus révèle toutes les limites. Nous devrons travailler à nous unir pour reconstruire un État qui se dote des moyens nécessaires en matière de santé, de prestations sociales, d’éducation, de services publics, de souveraineté nationale, et qui promeuve des modes de production plus respectueux de l’environnement et des droits des travailleurs. Il est hors de question que cela soit de nouveau au simple citoyen de payer la facture, qui promet d'être exorbitante, et que  grandes entreprises et  grandes fortunes  soient de nouveau les seules bénéficiaires de cette crise. Car à moins de changer de modèle, ce ne sera pas la dernière du genre... Lire l’appel « plus jamais ça » signé par la FSU

 

Dans le champ plus restreint de l'Éducation nationale, il nous faudra également être vigilants car le ministre pourrait profiter de cette crise pour imposer ses réformes de façon encore plus rapide : le contrôle continu au bac, la simplification des épreuves de CAPES, le télé-travail et la numérisation du métier,  en sont les exemples les plus visibles.

Infos du S3
 

Malgré le confinement et l'impossibilité de rencontrer les collègues, le SNES-FSU continue à défendre les intérêts de toutes et de tous, mais surtout des catégories les plus vulnérables à l'heure actuelle, et à pointer un certain nombre de problèmes en lien avec la crise du Coronavirus. La section académique s'est adressée au recteur, vous pouvez lire le courrier ici,  et le SNES national a écrit au ministre, c'est ici !

Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'Éducation nationale n'était pas prête à gérer une telle crise.... Le dernier point fait avec le rectorat les 31 mars et 7 avril ont fait ressortir les éléments suivants :

Situation sanitaire

Le rectorat ne dispose pas d'un  bilan chiffré des cas avérés de coronavirus parmi les personnels et les élèves !

 

4 à 5 cas selon le recteur parmi les chefs d'établissement et les collègues, mais pas plus que la semaine passée. En réalité, c'est bien plus, notamment dans le premier degré, beaucoup plus exposé à cause de la garde des enfants de soignants.

Les infirmier.e.s et les médecins de l'Éducation nationale ont été réquisitionné.e.s par les préfets pour être affecté.e.s en hôpital ou EHPAD.  Le Territoire de Belfort a  commencé, cela devrait suivre dans les autres départements. C'est le préfet qui devient responsable de la santé au travail des personnels réquisitionnés.

430 enfants maximum sont accueillis dans notre académie par environ 230 collègues, répartis sur 166 établissements, dont 53 collèges (public et privé confondus). L’essentiel de l'accueil se passant au niveau maternelle et primaire. Pas d'accueil en lycée.

Garde d'enfants

Sont désormais concernés non seulement les enfants des personnels soignants, mais aussi ceux des forces de sécurité intérieure et de l'aide sociale ; une augmentation des capacités d'accueil a donc été nécessaire.
Jusqu'ici, cela a fonctionné sur le volontariat (même s'il y a également eu des pressions dans le premier degré), mais nombre de collègues sont inquiets pour leur santé à cause de  l'absence de mesures de protection : pas de masques, pas de gel hydroalcoolique, pas de tests de dépistage... Le discours du recteur et du médecin-conseil du rectorat a été de dire dans un premier temps que cela ne servait à rien... pour la simple raison qu'il n'y en avait pas de disponibles, tout ayant été réquisitionné pour l'hôpital ! Depuis une semaine, les précautions deviennent « utiles », puisque les masques commencent à arriver !

Continuité pédagogique

Le recteur regrette qu'elle n'ait pas été mieux définie et balisée. A l'heure actuelle, grosse charge  sur les personnels et les élèves.

Sur la pression du ministère, les collègues ont donné une masse de travail considérable les deux premières semaines, essayant de répliquer à l'identique l'emploi du temps des élèves. Ils ont mis un temps considérable à adapter leurs cours, à trouver des solutions techniques là où les équipements et interfaces Éducation Nationale flanchaient, le tout avec des outils qu'ils se sont payés eux-mêmes. Mais trois semaines plus tard, profs, chefs d'établissements et IPR ont pris conscience que cela doit se stabiliser à un rythme moins soutenu pour ne pas perdre trop d'élèves, d'où la lettre des IPR que nous avons reçue.

 

Le risque de décrochage est grand de la part de nos élèves issus des familles les plus éloignées des attendus de l'école et de ceux qui n'ont pas le matériel informatique adéquat.
Le ministère et le rectorat réagissent tardivement en proposant des solutions techniques, ce qui est loin de tout régler mais va tout de même dans le bon sens :
    • Possibilité d'envoi de documents papier aux élèves sans connexion/sans écran correct : convention avec la Poste pour 15000 lettres par jour sur le territoire français. Décision prise à contre-temps au moment où la poste réduisait son activité, et impossible à mettre en œuvre selon les dires du recteur...
    • Possibilité pour les élèves de solliciter un équipement informatique auprès des établissements, qui pourront relayer la demande auprès des collectivités locales s'ils n'en ont pas à disposition. Belle déclaration d'intention, le problème étant de trouver assez d'ordinateurs sur certaines zones où beaucoup d'élèves n'en ont pas. Pour l'instant, ce n'est pas fait...

Gestion des personnels

Les opérations de gestion se poursuivent, priorité ayant été donnée aux payes et aux mutations. Pour les mutations intra, la fermeture du serveur a été repoussée au 5 avril et l'envoi des confirmations de demandes par les collègues se fera par mail jusqu'au 15 avril. Les personnels des services ont reçu des instructions de souplesse vu la situation : tolérance sur les délais et sur les dossiers incomplets. Ne pas hésiter à nous contacter en cas de problème !

Le recteur insiste en ce moment auprès de l'INSPE pour que la charge de travail des stagiaires soit allégée (suppression des travaux type mémoire), et pour que la procédure de titularisation soit simplifiée au maximum, des inspections dès la reprise des cours n'étant guère envisageables (sauf pour les cas de stagiaires pour lesquels une incertitude pesait).

 

Les contractuels verront tous les contrats en cours prolongés jusqu'à la fin du confinement.

 

BONNES NOUVELLES (SI, SI !)
Le collègue qui faisait l'objet d'une procédure disciplinaire pour avoir participé au mouvement contre les E3C (suspension à titre conservatoire en vue d'une CAPA disciplinaire) a été réintégré avec un simple blâme.
Blanquer a débloqué des postes dans le premier degré pour tenir la promesse de ne « fermer aucune classe » à la rentrée prochaine. Pour notre académie, c'est une dotation de 40 postes de professeurs des écoles. Tant mieux pour les élèves et les collègues du premier degré ! Il est regrettable que la prise de conscience du ministre ne se fasse que dans de telles circonstances, et qu'elle ne concerne pas le second degré, qui perd cette année de nombreux postes en lycée !

Calendrier

Le calendrier des vacances est maintenu, y compris l'échelonnement des vacances de printemps sur les trois zones.

Le ministre a annoncé que le contrôle continu remplacerait toutes les épreuves d'examens, sauf  les épreuves anticipées de français qui sont maintenues. Il n'y a cependant aucune raison de faire cette exception. Par ailleurs, la prise en compte d'éventuelles notes données après la fin du confinement pose question par rapport aux élèves qui n'auront pas pu maintenir un lien avec l'École durant le confinement.  Le SNES-FSU s'est exprimé en ce sens.

INFOS & COMMUNIQUÉS FSU & SNES-FSU
"Vacances apprenantes" Courrier au ministre
 

Monsieur le Ministre, Alors que les vacances de printemps démarreront ce samedi dans la zone C, vous avez annoncé la mise en place, pendant cette période, d’un programme de soutien scolaire divisant ainsi les élèves en deux catégories, celles et ceux qui auraient besoin de se reposer et celles et ceux qui auraient besoin de remédiation. Lire la suite du courrier

Examens 2020- Situation exceptionnelle Réponse exceptionnelle
 

Le ministre de l’Éducation nationale a annoncé le recours au contrôle continu pour la session 2020 du baccalauréat et du DNB. Cette décision s’inscrit dans le contexte sanitaire exceptionnel que la France connaît depuis un mois. Lire la suite

Parcoursup 
 

Pour un traitement moins inégalitaire, un report de la procédure d’affectation parcoursup est indispensable. Lire la suite

 

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SNES-FSU. Besançon

19, avenue Droz 25000 Besançon

03 81 47 47 90

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LE JOUR D'APRÈS

 

Le temps n’est pas à la polémique, nous répètent en boucle président, gouvernement et majorité parlementaire, sans doute pour masquer leur incurie dans la préparation et la gestion de la crise sanitaire dramatique que nous traversons.
Faisons donc un pas de côté pour affirmer une certitude : à la sortie de crise, il s’agira de reprendre le cours de nos vies, mais en demandant des comptes !
 

 

 

Qui a cassé l’hôpital et les Services publics à coups d’économies budgétaires, de management violent et de matraque en réponse aux demandes des urgentistes d'ouvrir plus de lits ? Qui en appelle aux dons pour aider les hôpitaux, tout en menant une politique fiscale en faveur des ultra riches qui étouffe les services publics ? Qui est plus préoccupé de sauver le système financier à coups de milliards que de permettre réellement de protéger la santé et les revenus des salariés, quitte à mentir au pays tout entier sur la nécessité des tests de dépistage ou du port de masques ? Qui a cassé le code du travail, attaqué les droits des chômeurs, réduit les APL, s’apprêtait à dynamiter nos retraites, et profite de la crise pour prendre des ordonnances en vue de déréguler  encore davantage le droit du travail ?


Si Macron, larmoyant, affirme que rien ne sera plus comme avant, nous ne devrons compter que sur nous pour que cela se fasse. Soyons convaincus de la nécessité de se mobiliser massivement, dès la fin de la crise sanitaire, déjà pour veiller à ce que les lois d'exception ne deviennent pas une énième règle permanente. Mais aussi pour parvenir à construire un futur prenant en compte l’urgence sociale et écologique, la nécessité de repenser complètement un système dont la crise du Coronavirus révèle toutes les limites. Nous devrons travailler à nous unir pour reconstruire un État qui se dote des moyens nécessaires en matière de santé, de prestations sociales, d’éducation, de services publics, de souveraineté nationale, et qui promeuve des modes de production plus respectueux de l’environnement et des droits des travailleurs. Il est hors de question que cela soit de nouveau au simple citoyen de payer la facture, qui promet d'être exorbitante, et que  grandes entreprises et  grandes fortunes  soient de nouveau les seules bénéficiaires de cette crise. Car à moins de changer de modèle, ce ne sera pas la dernière du genre... Lire l’appel « plus jamais ça » signé par la FSU

 

Dans le champ plus restreint de l'Éducation nationale, il nous faudra également être vigilants car le ministre pourrait profiter de cette crise pour imposer ses réformes de façon encore plus rapide : le contrôle continu au bac, la simplification des épreuves de CAPES, le télé-travail et la numérisation du métier,  en sont les exemples les plus visibles.

Infos du S3
 

Malgré le confinement et l'impossibilité de rencontrer les collègues, le SNES-FSU continue à défendre les intérêts de toutes et de tous, mais surtout des catégories les plus vulnérables à l'heure actuelle, et à pointer un certain nombre de problèmes en lien avec la crise du Coronavirus. La section académique s'est adressée au recteur, vous pouvez lire le courrier ici,  et le SNES national a écrit au ministre, c'est ici !

Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'Éducation nationale n'était pas prête à gérer une telle crise.... Le dernier point fait avec le rectorat les 31 mars et 7 avril ont fait ressortir les éléments suivants :

Situation sanitaire

Le rectorat ne dispose pas d'un  bilan chiffré des cas avérés de coronavirus parmi les personnels et les élèves !

 

4 à 5 cas selon le recteur parmi les chefs d'établissement et les collègues, mais pas plus que la semaine passée. En réalité, c'est bien plus, notamment dans le premier degré, beaucoup plus exposé à cause de la garde des enfants de soignants.

Les infirmier.e.s et les médecins de l'Éducation nationale ont été réquisitionné.e.s par les préfets pour être affecté.e.s en hôpital ou EHPAD.  Le Territoire de Belfort a  commencé, cela devrait suivre dans les autres départements. C'est le préfet qui devient responsable de la santé au travail des personnels réquisitionnés.

430 enfants maximum sont accueillis dans notre académie par environ 230 collègues, répartis sur 166 établissements, dont 53 collèges (public et privé confondus). L’essentiel de l'accueil se passant au niveau maternelle et primaire. Pas d'accueil en lycée.

Garde d'enfants

Sont désormais concernés non seulement les enfants des personnels soignants, mais aussi ceux des forces de sécurité intérieure et de l'aide sociale ; une augmentation des capacités d'accueil a donc été nécessaire.
Jusqu'ici, cela a fonctionné sur le volontariat (même s'il y a également eu des pressions dans le premier degré), mais nombre de collègues sont inquiets pour leur santé à cause de  l'absence de mesures de protection : pas de masques, pas de gel hydroalcoolique, pas de tests de dépistage... Le discours du recteur et du médecin-conseil du rectorat a été de dire dans un premier temps que cela ne servait à rien... pour la simple raison qu'il n'y en avait pas de disponibles, tout ayant été réquisitionné pour l'hôpital ! Depuis une semaine, les précautions deviennent « utiles », puisque les masques commencent à arriver !

Continuité pédagogique

Le recteur regrette qu'elle n'ait pas été mieux définie et balisée. A l'heure actuelle, grosse charge  sur les personnels et les élèves.

Sur la pression du ministère, les collègues ont donné une masse de travail considérable les deux premières semaines, essayant de répliquer à l'identique l'emploi du temps des élèves. Ils ont mis un temps considérable à adapter leurs cours, à trouver des solutions techniques là où les équipements et interfaces Éducation Nationale flanchaient, le tout avec des outils qu'ils se sont payés eux-mêmes. Mais trois semaines plus tard, profs, chefs d'établissements et IPR ont pris conscience que cela doit se stabiliser à un rythme moins soutenu pour ne pas perdre trop d'élèves, d'où la lettre des IPR que nous avons reçue.

 

Le risque de décrochage est grand de la part de nos élèves issus des familles les plus éloignées des attendus de l'école et de ceux qui n'ont pas le matériel informatique adéquat.
Le ministère et le rectorat réagissent tardivement en proposant des solutions techniques, ce qui est loin de tout régler mais va tout de même dans le bon sens :
    • Possibilité d'envoi de documents papier aux élèves sans connexion/sans écran correct : convention avec la Poste pour 15000 lettres par jour sur le territoire français. Décision prise à contre-temps au moment où la poste réduisait son activité, et impossible à mettre en œuvre selon les dires du recteur...
    • Possibilité pour les élèves de solliciter un équipement informatique auprès des établissements, qui pourront relayer la demande auprès des collectivités locales s'ils n'en ont pas à disposition. Belle déclaration d'intention, le problème étant de trouver assez d'ordinateurs sur certaines zones où beaucoup d'élèves n'en ont pas. Pour l'instant, ce n'est pas fait...

Gestion des personnels

Les opérations de gestion se poursuivent, priorité ayant été donnée aux payes et aux mutations. Pour les mutations intra, la fermeture du serveur a été repoussée au 5 avril et l'envoi des confirmations de demandes par les collègues se fera par mail jusqu'au 15 avril. Les personnels des services ont reçu des instructions de souplesse vu la situation : tolérance sur les délais et sur les dossiers incomplets. Ne pas hésiter à nous contacter en cas de problème !

Le recteur insiste en ce moment auprès de l'INSPE pour que la charge de travail des stagiaires soit allégée (suppression des travaux type mémoire), et pour que la procédure de titularisation soit simplifiée au maximum, des inspections dès la reprise des cours n'étant guère envisageables (sauf pour les cas de stagiaires pour lesquels une incertitude pesait).

 

Les contractuels verront tous les contrats en cours prolongés jusqu'à la fin du confinement.

 

BONNES NOUVELLES (SI, SI !)
Le collègue qui faisait l'objet d'une procédure disciplinaire pour avoir participé au mouvement contre les E3C (suspension à titre conservatoire en vue d'une CAPA disciplinaire) a été réintégré avec un simple blâme.
Blanquer a débloqué des postes dans le premier degré pour tenir la promesse de ne « fermer aucune classe » à la rentrée prochaine. Pour notre académie, c'est une dotation de 40 postes de professeurs des écoles. Tant mieux pour les élèves et les collègues du premier degré ! Il est regrettable que la prise de conscience du ministre ne se fasse que dans de telles circonstances, et qu'elle ne concerne pas le second degré, qui perd cette année de nombreux postes en lycée !

Calendrier

Le calendrier des vacances est maintenu, y compris l'échelonnement des vacances de printemps sur les trois zones.

Le ministre a annoncé que le contrôle continu remplacerait toutes les épreuves d'examens, sauf  les épreuves anticipées de français qui sont maintenues. Il n'y a cependant aucune raison de faire cette exception. Par ailleurs, la prise en compte d'éventuelles notes données après la fin du confinement pose question par rapport aux élèves qui n'auront pas pu maintenir un lien avec l'École durant le confinement.  Le SNES-FSU s'est exprimé en ce sens.

INFOS & COMMUNIQUÉS FSU & SNES-FSU
"Vacances apprenantes" Courrier au ministre
 

Monsieur le Ministre, Alors que les vacances de printemps démarreront ce samedi dans la zone C, vous avez annoncé la mise en place, pendant cette période, d’un programme de soutien scolaire divisant ainsi les élèves en deux catégories, celles et ceux qui auraient besoin de se reposer et celles et ceux qui auraient besoin de remédiation. Lire la suite du courrier

Examens 2020- Situation exceptionnelle Réponse exceptionnelle
 

Le ministre de l’Éducation nationale a annoncé le recours au contrôle continu pour la session 2020 du baccalauréat et du DNB. Cette décision s’inscrit dans le contexte sanitaire exceptionnel que la France connaît depuis un mois. Lire la suite

Parcoursup 
 

Pour un traitement moins inégalitaire, un report de la procédure d’affectation parcoursup est indispensable. Lire la suite

 

**MB_OPTITLE**

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SNES-FSU. Besançon

19, avenue Droz 25000 Besançon

03 81 47 47 90

s3bes@snes.edu

LE JOUR D'APRÈS

 

Le temps n’est pas à la polémique, nous répètent en boucle président, gouvernement et majorité parlementaire, sans doute pour masquer leur incurie dans la préparation et la gestion de la crise sanitaire dramatique que nous traversons.
Faisons donc un pas de côté pour affirmer une certitude : à la sortie de crise, il s’agira de reprendre le cours de nos vies, mais en demandant des comptes !
 

 

 

Qui a cassé l’hôpital et les Services publics à coups d’économies budgétaires, de management violent et de matraque en réponse aux demandes des urgentistes d'ouvrir plus de lits ? Qui en appelle aux dons pour aider les hôpitaux, tout en menant une politique fiscale en faveur des ultra riches qui étouffe les services publics ? Qui est plus préoccupé de sauver le système financier à coups de milliards que de permettre réellement de protéger la santé et les revenus des salariés, quitte à mentir au pays tout entier sur la nécessité des tests de dépistage ou du port de masques ? Qui a cassé le code du travail, attaqué les droits des chômeurs, réduit les APL, s’apprêtait à dynamiter nos retraites, et profite de la crise pour prendre des ordonnances en vue de déréguler  encore davantage le droit du travail ?


Si Macron, larmoyant, affirme que rien ne sera plus comme avant, nous ne devrons compter que sur nous pour que cela se fasse. Soyons convaincus de la nécessité de se mobiliser massivement, dès la fin de la crise sanitaire, déjà pour veiller à ce que les lois d'exception ne deviennent pas une énième règle permanente. Mais aussi pour parvenir à construire un futur prenant en compte l’urgence sociale et écologique, la nécessité de repenser complètement un système dont la crise du Coronavirus révèle toutes les limites. Nous devrons travailler à nous unir pour reconstruire un État qui se dote des moyens nécessaires en matière de santé, de prestations sociales, d’éducation, de services publics, de souveraineté nationale, et qui promeuve des modes de production plus respectueux de l’environnement et des droits des travailleurs. Il est hors de question que cela soit de nouveau au simple citoyen de payer la facture, qui promet d'être exorbitante, et que  grandes entreprises et  grandes fortunes  soient de nouveau les seules bénéficiaires de cette crise. Car à moins de changer de modèle, ce ne sera pas la dernière du genre... Lire l’appel « plus jamais ça » signé par la FSU

 

Dans le champ plus restreint de l'Éducation nationale, il nous faudra également être vigilants car le ministre pourrait profiter de cette crise pour imposer ses réformes de façon encore plus rapide : le contrôle continu au bac, la simplification des épreuves de CAPES, le télé-travail et la numérisation du métier,  en sont les exemples les plus visibles.

Infos du S3
 

Malgré le confinement et l'impossibilité de rencontrer les collègues, le SNES-FSU continue à défendre les intérêts de toutes et de tous, mais surtout des catégories les plus vulnérables à l'heure actuelle, et à pointer un certain nombre de problèmes en lien avec la crise du Coronavirus. La section académique s'est adressée au recteur, vous pouvez lire le courrier ici,  et le SNES national a écrit au ministre, c'est ici !

Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'Éducation nationale n'était pas prête à gérer une telle crise.... Le dernier point fait avec le rectorat les 31 mars et 7 avril ont fait ressortir les éléments suivants :

Situation sanitaire

Le rectorat ne dispose pas d'un  bilan chiffré des cas avérés de coronavirus parmi les personnels et les élèves !

 

4 à 5 cas selon le recteur parmi les chefs d'établissement et les collègues, mais pas plus que la semaine passée. En réalité, c'est bien plus, notamment dans le premier degré, beaucoup plus exposé à cause de la garde des enfants de soignants.

Les infirmier.e.s et les médecins de l'Éducation nationale ont été réquisitionné.e.s par les préfets pour être affecté.e.s en hôpital ou EHPAD.  Le Territoire de Belfort a  commencé, cela devrait suivre dans les autres départements. C'est le préfet qui devient responsable de la santé au travail des personnels réquisitionnés.

430 enfants maximum sont accueillis dans notre académie par environ 230 collègues, répartis sur 166 établissements, dont 53 collèges (public et privé confondus). L’essentiel de l'accueil se passant au niveau maternelle et primaire. Pas d'accueil en lycée.

Garde d'enfants

Sont désormais concernés non seulement les enfants des personnels soignants, mais aussi ceux des forces de sécurité intérieure et de l'aide sociale ; une augmentation des capacités d'accueil a donc été nécessaire.
Jusqu'ici, cela a fonctionné sur le volontariat (même s'il y a également eu des pressions dans le premier degré), mais nombre de collègues sont inquiets pour leur santé à cause de  l'absence de mesures de protection : pas de masques, pas de gel hydroalcoolique, pas de tests de dépistage... Le discours du recteur et du médecin-conseil du rectorat a été de dire dans un premier temps que cela ne servait à rien... pour la simple raison qu'il n'y en avait pas de disponibles, tout ayant été réquisitionné pour l'hôpital ! Depuis une semaine, les précautions deviennent « utiles », puisque les masques commencent à arriver !

Continuité pédagogique

Le recteur regrette qu'elle n'ait pas été mieux définie et balisée. A l'heure actuelle, grosse charge  sur les personnels et les élèves.

Sur la pression du ministère, les collègues ont donné une masse de travail considérable les deux premières semaines, essayant de répliquer à l'identique l'emploi du temps des élèves. Ils ont mis un temps considérable à adapter leurs cours, à trouver des solutions techniques là où les équipements et interfaces Éducation Nationale flanchaient, le tout avec des outils qu'ils se sont payés eux-mêmes. Mais trois semaines plus tard, profs, chefs d'établissements et IPR ont pris conscience que cela doit se stabiliser à un rythme moins soutenu pour ne pas perdre trop d'élèves, d'où la lettre des IPR que nous avons reçue.

 

Le risque de décrochage est grand de la part de nos élèves issus des familles les plus éloignées des attendus de l'école et de ceux qui n'ont pas le matériel informatique adéquat.
Le ministère et le rectorat réagissent tardivement en proposant des solutions techniques, ce qui est loin de tout régler mais va tout de même dans le bon sens :
    • Possibilité d'envoi de documents papier aux élèves sans connexion/sans écran correct : convention avec la Poste pour 15000 lettres par jour sur le territoire français. Décision prise à contre-temps au moment où la poste réduisait son activité, et impossible à mettre en œuvre selon les dires du recteur...
    • Possibilité pour les élèves de solliciter un équipement informatique auprès des établissements, qui pourront relayer la demande auprès des collectivités locales s'ils n'en ont pas à disposition. Belle déclaration d'intention, le problème étant de trouver assez d'ordinateurs sur certaines zones où beaucoup d'élèves n'en ont pas. Pour l'instant, ce n'est pas fait...

Gestion des personnels

Les opérations de gestion se poursuivent, priorité ayant été donnée aux payes et aux mutations. Pour les mutations intra, la fermeture du serveur a été repoussée au 5 avril et l'envoi des confirmations de demandes par les collègues se fera par mail jusqu'au 15 avril. Les personnels des services ont reçu des instructions de souplesse vu la situation : tolérance sur les délais et sur les dossiers incomplets. Ne pas hésiter à nous contacter en cas de problème !

Le recteur insiste en ce moment auprès de l'INSPE pour que la charge de travail des stagiaires soit allégée (suppression des travaux type mémoire), et pour que la procédure de titularisation soit simplifiée au maximum, des inspections dès la reprise des cours n'étant guère envisageables (sauf pour les cas de stagiaires pour lesquels une incertitude pesait).

 

Les contractuels verront tous les contrats en cours prolongés jusqu'à la fin du confinement.

 

BONNES NOUVELLES (SI, SI !)
Le collègue qui faisait l'objet d'une procédure disciplinaire pour avoir participé au mouvement contre les E3C (suspension à titre conservatoire en vue d'une CAPA disciplinaire) a été réintégré avec un simple blâme.
Blanquer a débloqué des postes dans le premier degré pour tenir la promesse de ne « fermer aucune classe » à la rentrée prochaine. Pour notre académie, c'est une dotation de 40 postes de professeurs des écoles. Tant mieux pour les élèves et les collègues du premier degré ! Il est regrettable que la prise de conscience du ministre ne se fasse que dans de telles circonstances, et qu'elle ne concerne pas le second degré, qui perd cette année de nombreux postes en lycée !

Calendrier

Le calendrier des vacances est maintenu, y compris l'échelonnement des vacances de printemps sur les trois zones.

Le ministre a annoncé que le contrôle continu remplacerait toutes les épreuves d'examens, sauf  les épreuves anticipées de français qui sont maintenues. Il n'y a cependant aucune raison de faire cette exception. Par ailleurs, la prise en compte d'éventuelles notes données après la fin du confinement pose question par rapport aux élèves qui n'auront pas pu maintenir un lien avec l'École durant le confinement.  Le SNES-FSU s'est exprimé en ce sens.

INFOS & COMMUNIQUÉS FSU & SNES-FSU
"Vacances apprenantes" Courrier au ministre
 

Monsieur le Ministre, Alors que les vacances de printemps démarreront ce samedi dans la zone C, vous avez annoncé la mise en place, pendant cette période, d’un programme de soutien scolaire divisant ainsi les élèves en deux catégories, celles et ceux qui auraient besoin de se reposer et celles et ceux qui auraient besoin de remédiation. Lire la suite du courrier

Examens 2020- Situation exceptionnelle Réponse exceptionnelle
 

Le ministre de l’Éducation nationale a annoncé le recours au contrôle continu pour la session 2020 du baccalauréat et du DNB. Cette décision s’inscrit dans le contexte sanitaire exceptionnel que la France connaît depuis un mois. Lire la suite

Parcoursup 
 

Pour un traitement moins inégalitaire, un report de la procédure d’affectation parcoursup est indispensable. Lire la suite

 

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SNES-FSU. Besançon

19, avenue Droz 25000 Besançon

03 81 47 47 90

s3bes@snes.edu

LE JOUR D'APRÈS

 

Le temps n’est pas à la polémique, nous répètent en boucle président, gouvernement et majorité parlementaire, sans doute pour masquer leur incurie dans la préparation et la gestion de la crise sanitaire dramatique que nous traversons.
Faisons donc un pas de côté pour affirmer une certitude : à la sortie de crise, il s’agira de reprendre le cours de nos vies, mais en demandant des comptes !
 

 

 

Qui a cassé l’hôpital et les Services publics à coups d’économies budgétaires, de management violent et de matraque en réponse aux demandes des urgentistes d'ouvrir plus de lits ? Qui en appelle aux dons pour aider les hôpitaux, tout en menant une politique fiscale en faveur des ultra riches qui étouffe les services publics ? Qui est plus préoccupé de sauver le système financier à coups de milliards que de permettre réellement de protéger la santé et les revenus des salariés, quitte à mentir au pays tout entier sur la nécessité des tests de dépistage ou du port de masques ? Qui a cassé le code du travail, attaqué les droits des chômeurs, réduit les APL, s’apprêtait à dynamiter nos retraites, et profite de la crise pour prendre des ordonnances en vue de déréguler  encore davantage le droit du travail ?


Si Macron, larmoyant, affirme que rien ne sera plus comme avant, nous ne devrons compter que sur nous pour que cela se fasse. Soyons convaincus de la nécessité de se mobiliser massivement, dès la fin de la crise sanitaire, déjà pour veiller à ce que les lois d'exception ne deviennent pas une énième règle permanente. Mais aussi pour parvenir à construire un futur prenant en compte l’urgence sociale et écologique, la nécessité de repenser complètement un système dont la crise du Coronavirus révèle toutes les limites. Nous devrons travailler à nous unir pour reconstruire un État qui se dote des moyens nécessaires en matière de santé, de prestations sociales, d’éducation, de services publics, de souveraineté nationale, et qui promeuve des modes de production plus respectueux de l’environnement et des droits des travailleurs. Il est hors de question que cela soit de nouveau au simple citoyen de payer la facture, qui promet d'être exorbitante, et que  grandes entreprises et  grandes fortunes  soient de nouveau les seules bénéficiaires de cette crise. Car à moins de changer de modèle, ce ne sera pas la dernière du genre... Lire l’appel « plus jamais ça » signé par la FSU

 

Dans le champ plus restreint de l'Éducation nationale, il nous faudra également être vigilants car le ministre pourrait profiter de cette crise pour imposer ses réformes de façon encore plus rapide : le contrôle continu au bac, la simplification des épreuves de CAPES, le télé-travail et la numérisation du métier,  en sont les exemples les plus visibles.

Infos du S3
 

Malgré le confinement et l'impossibilité de rencontrer les collègues, le SNES-FSU continue à défendre les intérêts de toutes et de tous, mais surtout des catégories les plus vulnérables à l'heure actuelle, et à pointer un certain nombre de problèmes en lien avec la crise du Coronavirus. La section académique s'est adressée au recteur, vous pouvez lire le courrier ici,  et le SNES national a écrit au ministre, c'est ici !

Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'Éducation nationale n'était pas prête à gérer une telle crise.... Le dernier point fait avec le rectorat les 31 mars et 7 avril ont fait ressortir les éléments suivants :

Situation sanitaire

Le rectorat ne dispose pas d'un  bilan chiffré des cas avérés de coronavirus parmi les personnels et les élèves !

 

4 à 5 cas selon le recteur parmi les chefs d'établissement et les collègues, mais pas plus que la semaine passée. En réalité, c'est bien plus, notamment dans le premier degré, beaucoup plus exposé à cause de la garde des enfants de soignants.

Les infirmier.e.s et les médecins de l'Éducation nationale ont été réquisitionné.e.s par les préfets pour être affecté.e.s en hôpital ou EHPAD.  Le Territoire de Belfort a  commencé, cela devrait suivre dans les autres départements. C'est le préfet qui devient responsable de la santé au travail des personnels réquisitionnés.

430 enfants maximum sont accueillis dans notre académie par environ 230 collègues, répartis sur 166 établissements, dont 53 collèges (public et privé confondus). L’essentiel de l'accueil se passant au niveau maternelle et primaire. Pas d'accueil en lycée.

Garde d'enfants

Sont désormais concernés non seulement les enfants des personnels soignants, mais aussi ceux des forces de sécurité intérieure et de l'aide sociale ; une augmentation des capacités d'accueil a donc été nécessaire.
Jusqu'ici, cela a fonctionné sur le volontariat (même s'il y a également eu des pressions dans le premier degré), mais nombre de collègues sont inquiets pour leur santé à cause de  l'absence de mesures de protection : pas de masques, pas de gel hydroalcoolique, pas de tests de dépistage... Le discours du recteur et du médecin-conseil du rectorat a été de dire dans un premier temps que cela ne servait à rien... pour la simple raison qu'il n'y en avait pas de disponibles, tout ayant été réquisitionné pour l'hôpital ! Depuis une semaine, les précautions deviennent « utiles », puisque les masques commencent à arriver !

Continuité pédagogique

Le recteur regrette qu'elle n'ait pas été mieux définie et balisée. A l'heure actuelle, grosse charge  sur les personnels et les élèves.

Sur la pression du ministère, les collègues ont donné une masse de travail considérable les deux premières semaines, essayant de répliquer à l'identique l'emploi du temps des élèves. Ils ont mis un temps considérable à adapter leurs cours, à trouver des solutions techniques là où les équipements et interfaces Éducation Nationale flanchaient, le tout avec des outils qu'ils se sont payés eux-mêmes. Mais trois semaines plus tard, profs, chefs d'établissements et IPR ont pris conscience que cela doit se stabiliser à un rythme moins soutenu pour ne pas perdre trop d'élèves, d'où la lettre des IPR que nous avons reçue.

 

Le risque de décrochage est grand de la part de nos élèves issus des familles les plus éloignées des attendus de l'école et de ceux qui n'ont pas le matériel informatique adéquat.
Le ministère et le rectorat réagissent tardivement en proposant des solutions techniques, ce qui est loin de tout régler mais va tout de même dans le bon sens :
    • Possibilité d'envoi de documents papier aux élèves sans connexion/sans écran correct : convention avec la Poste pour 15000 lettres par jour sur le territoire français. Décision prise à contre-temps au moment où la poste réduisait son activité, et impossible à mettre en œuvre selon les dires du recteur...
    • Possibilité pour les élèves de solliciter un équipement informatique auprès des établissements, qui pourront relayer la demande auprès des collectivités locales s'ils n'en ont pas à disposition. Belle déclaration d'intention, le problème étant de trouver assez d'ordinateurs sur certaines zones où beaucoup d'élèves n'en ont pas. Pour l'instant, ce n'est pas fait...

Gestion des personnels

Les opérations de gestion se poursuivent, priorité ayant été donnée aux payes et aux mutations. Pour les mutations intra, la fermeture du serveur a été repoussée au 5 avril et l'envoi des confirmations de demandes par les collègues se fera par mail jusqu'au 15 avril. Les personnels des services ont reçu des instructions de souplesse vu la situation : tolérance sur les délais et sur les dossiers incomplets. Ne pas hésiter à nous contacter en cas de problème !

Le recteur insiste en ce moment auprès de l'INSPE pour que la charge de travail des stagiaires soit allégée (suppression des travaux type mémoire), et pour que la procédure de titularisation soit simplifiée au maximum, des inspections dès la reprise des cours n'étant guère envisageables (sauf pour les cas de stagiaires pour lesquels une incertitude pesait).

 

Les contractuels verront tous les contrats en cours prolongés jusqu'à la fin du confinement.

 

BONNES NOUVELLES (SI, SI !)
Le collègue qui faisait l'objet d'une procédure disciplinaire pour avoir participé au mouvement contre les E3C (suspension à titre conservatoire en vue d'une CAPA disciplinaire) a été réintégré avec un simple blâme.
Blanquer a débloqué des postes dans le premier degré pour tenir la promesse de ne « fermer aucune classe » à la rentrée prochaine. Pour notre académie, c'est une dotation de 40 postes de professeurs des écoles. Tant mieux pour les élèves et les collègues du premier degré ! Il est regrettable que la prise de conscience du ministre ne se fasse que dans de telles circonstances, et qu'elle ne concerne pas le second degré, qui perd cette année de nombreux postes en lycée !

Calendrier

Le calendrier des vacances est maintenu, y compris l'échelonnement des vacances de printemps sur les trois zones.

Le ministre a annoncé que le contrôle continu remplacerait toutes les épreuves d'examens, sauf  les épreuves anticipées de français qui sont maintenues. Il n'y a cependant aucune raison de faire cette exception. Par ailleurs, la prise en compte d'éventuelles notes données après la fin du confinement pose question par rapport aux élèves qui n'auront pas pu maintenir un lien avec l'École durant le confinement.  Le SNES-FSU s'est exprimé en ce sens.

INFOS & COMMUNIQUÉS FSU & SNES-FSU
"Vacances apprenantes" Courrier au ministre
 

Monsieur le Ministre, Alors que les vacances de printemps démarreront ce samedi dans la zone C, vous avez annoncé la mise en place, pendant cette période, d’un programme de soutien scolaire divisant ainsi les élèves en deux catégories, celles et ceux qui auraient besoin de se reposer et celles et ceux qui auraient besoin de remédiation. Lire la suite du courrier

Examens 2020- Situation exceptionnelle Réponse exceptionnelle
 

Le ministre de l’Éducation nationale a annoncé le recours au contrôle continu pour la session 2020 du baccalauréat et du DNB. Cette décision s’inscrit dans le contexte sanitaire exceptionnel que la France connaît depuis un mois. Lire la suite

Parcoursup 
 

Pour un traitement moins inégalitaire, un report de la procédure d’affectation parcoursup est indispensable. Lire la suite

 

**MB_OPTITLE**

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Section académique du

SNES-FSU. Besançon

19, avenue Droz 25000 Besançon

03 81 47 47 90

s3bes@snes.edu

LE JOUR D'APRÈS

 

Le temps n’est pas à la polémique, nous répètent en boucle président, gouvernement et majorité parlementaire, sans doute pour masquer leur incurie dans la préparation et la gestion de la crise sanitaire dramatique que nous traversons.
Faisons donc un pas de côté pour affirmer une certitude : à la sortie de crise, il s’agira de reprendre le cours de nos vies, mais en demandant des comptes !
 

 

 

Qui a cassé l’hôpital et les Services publics à coups d’économies budgétaires, de management violent et de matraque en réponse aux demandes des urgentistes d'ouvrir plus de lits ? Qui en appelle aux dons pour aider les hôpitaux, tout en menant une politique fiscale en faveur des ultra riches qui étouffe les services publics ? Qui est plus préoccupé de sauver le système financier à coups de milliards que de permettre réellement de protéger la santé et les revenus des salariés, quitte à mentir au pays tout entier sur la nécessité des tests de dépistage ou du port de masques ? Qui a cassé le code du travail, attaqué les droits des chômeurs, réduit les APL, s’apprêtait à dynamiter nos retraites, et profite de la crise pour prendre des ordonnances en vue de déréguler  encore davantage le droit du travail ?


Si Macron, larmoyant, affirme que rien ne sera plus comme avant, nous ne devrons compter que sur nous pour que cela se fasse. Soyons convaincus de la nécessité de se mobiliser massivement, dès la fin de la crise sanitaire, déjà pour veiller à ce que les lois d'exception ne deviennent pas une énième règle permanente. Mais aussi pour parvenir à construire un futur prenant en compte l’urgence sociale et écologique, la nécessité de repenser complètement un système dont la crise du Coronavirus révèle toutes les limites. Nous devrons travailler à nous unir pour reconstruire un État qui se dote des moyens nécessaires en matière de santé, de prestations sociales, d’éducation, de services publics, de souveraineté nationale, et qui promeuve des modes de production plus respectueux de l’environnement et des droits des travailleurs. Il est hors de question que cela soit de nouveau au simple citoyen de payer la facture, qui promet d'être exorbitante, et que  grandes entreprises et  grandes fortunes  soient de nouveau les seules bénéficiaires de cette crise. Car à moins de changer de modèle, ce ne sera pas la dernière du genre... Lire l’appel « plus jamais ça » signé par la FSU

 

Dans le champ plus restreint de l'Éducation nationale, il nous faudra également être vigilants car le ministre pourrait profiter de cette crise pour imposer ses réformes de façon encore plus rapide : le contrôle continu au bac, la simplification des épreuves de CAPES, le télé-travail et la numérisation du métier,  en sont les exemples les plus visibles.

Infos du S3
 

Malgré le confinement et l'impossibilité de rencontrer les collègues, le SNES-FSU continue à défendre les intérêts de toutes et de tous, mais surtout des catégories les plus vulnérables à l'heure actuelle, et à pointer un certain nombre de problèmes en lien avec la crise du Coronavirus. La section académique s'est adressée au recteur, vous pouvez lire le courrier ici,  et le SNES national a écrit au ministre, c'est ici !

Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'Éducation nationale n'était pas prête à gérer une telle crise.... Le dernier point fait avec le rectorat les 31 mars et 7 avril ont fait ressortir les éléments suivants :

Situation sanitaire

Le rectorat ne dispose pas d'un  bilan chiffré des cas avérés de coronavirus parmi les personnels et les élèves !

 

4 à 5 cas selon le recteur parmi les chefs d'établissement et les collègues, mais pas plus que la semaine passée. En réalité, c'est bien plus, notamment dans le premier degré, beaucoup plus exposé à cause de la garde des enfants de soignants.

Les infirmier.e.s et les médecins de l'Éducation nationale ont été réquisitionné.e.s par les préfets pour être affecté.e.s en hôpital ou EHPAD.  Le Territoire de Belfort a  commencé, cela devrait suivre dans les autres départements. C'est le préfet qui devient responsable de la santé au travail des personnels réquisitionnés.

430 enfants maximum sont accueillis dans notre académie par environ 230 collègues, répartis sur 166 établissements, dont 53 collèges (public et privé confondus). L’essentiel de l'accueil se passant au niveau maternelle et primaire. Pas d'accueil en lycée.

Garde d'enfants

Sont désormais concernés non seulement les enfants des personnels soignants, mais aussi ceux des forces de sécurité intérieure et de l'aide sociale ; une augmentation des capacités d'accueil a donc été nécessaire.
Jusqu'ici, cela a fonctionné sur le volontariat (même s'il y a également eu des pressions dans le premier degré), mais nombre de collègues sont inquiets pour leur santé à cause de  l'absence de mesures de protection : pas de masques, pas de gel hydroalcoolique, pas de tests de dépistage... Le discours du recteur et du médecin-conseil du rectorat a été de dire dans un premier temps que cela ne servait à rien... pour la simple raison qu'il n'y en avait pas de disponibles, tout ayant été réquisitionné pour l'hôpital ! Depuis une semaine, les précautions deviennent « utiles », puisque les masques commencent à arriver !

Continuité pédagogique

Le recteur regrette qu'elle n'ait pas été mieux définie et balisée. A l'heure actuelle, grosse charge  sur les personnels et les élèves.

Sur la pression du ministère, les collègues ont donné une masse de travail considérable les deux premières semaines, essayant de répliquer à l'identique l'emploi du temps des élèves. Ils ont mis un temps considérable à adapter leurs cours, à trouver des solutions techniques là où les équipements et interfaces Éducation Nationale flanchaient, le tout avec des outils qu'ils se sont payés eux-mêmes. Mais trois semaines plus tard, profs, chefs d'établissements et IPR ont pris conscience que cela doit se stabiliser à un rythme moins soutenu pour ne pas perdre trop d'élèves, d'où la lettre des IPR que nous avons reçue.

 

Le risque de décrochage est grand de la part de nos élèves issus des familles les plus éloignées des attendus de l'école et de ceux qui n'ont pas le matériel informatique adéquat.
Le ministère et le rectorat réagissent tardivement en proposant des solutions techniques, ce qui est loin de tout régler mais va tout de même dans le bon sens :
    • Possibilité d'envoi de documents papier aux élèves sans connexion/sans écran correct : convention avec la Poste pour 15000 lettres par jour sur le territoire français. Décision prise à contre-temps au moment où la poste réduisait son activité, et impossible à mettre en œuvre selon les dires du recteur...
    • Possibilité pour les élèves de solliciter un équipement informatique auprès des établissements, qui pourront relayer la demande auprès des collectivités locales s'ils n'en ont pas à disposition. Belle déclaration d'intention, le problème étant de trouver assez d'ordinateurs sur certaines zones où beaucoup d'élèves n'en ont pas. Pour l'instant, ce n'est pas fait...

Gestion des personnels

Les opérations de gestion se poursuivent, priorité ayant été donnée aux payes et aux mutations. Pour les mutations intra, la fermeture du serveur a été repoussée au 5 avril et l'envoi des confirmations de demandes par les collègues se fera par mail jusqu'au 15 avril. Les personnels des services ont reçu des instructions de souplesse vu la situation : tolérance sur les délais et sur les dossiers incomplets. Ne pas hésiter à nous contacter en cas de problème !

Le recteur insiste en ce moment auprès de l'INSPE pour que la charge de travail des stagiaires soit allégée (suppression des travaux type mémoire), et pour que la procédure de titularisation soit simplifiée au maximum, des inspections dès la reprise des cours n'étant guère envisageables (sauf pour les cas de stagiaires pour lesquels une incertitude pesait).

 

Les contractuels verront tous les contrats en cours prolongés jusqu'à la fin du confinement.

 

BONNES NOUVELLES (SI, SI !)
Le collègue qui faisait l'objet d'une procédure disciplinaire pour avoir participé au mouvement contre les E3C (suspension à titre conservatoire en vue d'une CAPA disciplinaire) a été réintégré avec un simple blâme.
Blanquer a débloqué des postes dans le premier degré pour tenir la promesse de ne « fermer aucune classe » à la rentrée prochaine. Pour notre académie, c'est une dotation de 40 postes de professeurs des écoles. Tant mieux pour les élèves et les collègues du premier degré ! Il est regrettable que la prise de conscience du ministre ne se fasse que dans de telles circonstances, et qu'elle ne concerne pas le second degré, qui perd cette année de nombreux postes en lycée !

Calendrier

Le calendrier des vacances est maintenu, y compris l'échelonnement des vacances de printemps sur les trois zones.

Le ministre a annoncé que le contrôle continu remplacerait toutes les épreuves d'examens, sauf  les épreuves anticipées de français qui sont maintenues. Il n'y a cependant aucune raison de faire cette exception. Par ailleurs, la prise en compte d'éventuelles notes données après la fin du confinement pose question par rapport aux élèves qui n'auront pas pu maintenir un lien avec l'École durant le confinement.  Le SNES-FSU s'est exprimé en ce sens.

INFOS & COMMUNIQUÉS FSU & SNES-FSU
"Vacances apprenantes" Courrier au ministre
 

Monsieur le Ministre, Alors que les vacances de printemps démarreront ce samedi dans la zone C, vous avez annoncé la mise en place, pendant cette période, d’un programme de soutien scolaire divisant ainsi les élèves en deux catégories, celles et ceux qui auraient besoin de se reposer et celles et ceux qui auraient besoin de remédiation. Lire la suite du courrier

Examens 2020- Situation exceptionnelle Réponse exceptionnelle
 

Le ministre de l’Éducation nationale a annoncé le recours au contrôle continu pour la session 2020 du baccalauréat et du DNB. Cette décision s’inscrit dans le contexte sanitaire exceptionnel que la France connaît depuis un mois. Lire la suite

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Pour un traitement moins inégalitaire, un report de la procédure d’affectation parcoursup est indispensable. Lire la suite

 

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LE JOUR D'APRÈS

 

Le temps n’est pas à la polémique, nous répètent en boucle président, gouvernement et majorité parlementaire, sans doute pour masquer leur incurie dans la préparation et la gestion de la crise sanitaire dramatique que nous traversons.
Faisons donc un pas de côté pour affirmer une certitude : à la sortie de crise, il s’agira de reprendre le cours de nos vies, mais en demandant des comptes !
 

 

 

Qui a cassé l’hôpital et les Services publics à coups d’économies budgétaires, de management violent et de matraque en réponse aux demandes des urgentistes d'ouvrir plus de lits ? Qui en appelle aux dons pour aider les hôpitaux, tout en menant une politique fiscale en faveur des ultra riches qui étouffe les services publics ? Qui est plus préoccupé de sauver le système financier à coups de milliards que de permettre réellement de protéger la santé et les revenus des salariés, quitte à mentir au pays tout entier sur la nécessité des tests de dépistage ou du port de masques ? Qui a cassé le code du travail, attaqué les droits des chômeurs, réduit les APL, s’apprêtait à dynamiter nos retraites, et profite de la crise pour prendre des ordonnances en vue de déréguler  encore davantage le droit du travail ?


Si Macron, larmoyant, affirme que rien ne sera plus comme avant, nous ne devrons compter que sur nous pour que cela se fasse. Soyons convaincus de la nécessité de se mobiliser massivement, dès la fin de la crise sanitaire, déjà pour veiller à ce que les lois d'exception ne deviennent pas une énième règle permanente. Mais aussi pour parvenir à construire un futur prenant en compte l’urgence sociale et écologique, la nécessité de repenser complètement un système dont la crise du Coronavirus révèle toutes les limites. Nous devrons travailler à nous unir pour reconstruire un État qui se dote des moyens nécessaires en matière de santé, de prestations sociales, d’éducation, de services publics, de souveraineté nationale, et qui promeuve des modes de production plus respectueux de l’environnement et des droits des travailleurs. Il est hors de question que cela soit de nouveau au simple citoyen de payer la facture, qui promet d'être exorbitante, et que  grandes entreprises et  grandes fortunes  soient de nouveau les seules bénéficiaires de cette crise. Car à moins de changer de modèle, ce ne sera pas la dernière du genre... Lire l’appel « plus jamais ça » signé par la FSU

 

Dans le champ plus restreint de l'Éducation nationale, il nous faudra également être vigilants car le ministre pourrait profiter de cette crise pour imposer ses réformes de façon encore plus rapide : le contrôle continu au bac, la simplification des épreuves de CAPES, le télé-travail et la numérisation du métier,  en sont les exemples les plus visibles.

Infos du S3
 

Malgré le confinement et l'impossibilité de rencontrer les collègues, le SNES-FSU continue à défendre les intérêts de toutes et de tous, mais surtout des catégories les plus vulnérables à l'heure actuelle, et à pointer un certain nombre de problèmes en lien avec la crise du Coronavirus. La section académique s'est adressée au recteur, vous pouvez lire le courrier ici,  et le SNES national a écrit au ministre, c'est ici !

Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'Éducation nationale n'était pas prête à gérer une telle crise.... Le dernier point fait avec le rectorat les 31 mars et 7 avril ont fait ressortir les éléments suivants :

Situation sanitaire

Le rectorat ne dispose pas d'un  bilan chiffré des cas avérés de coronavirus parmi les personnels et les élèves !

 

4 à 5 cas selon le recteur parmi les chefs d'établissement et les collègues, mais pas plus que la semaine passée. En réalité, c'est bien plus, notamment dans le premier degré, beaucoup plus exposé à cause de la garde des enfants de soignants.

Les infirmier.e.s et les médecins de l'Éducation nationale ont été réquisitionné.e.s par les préfets pour être affecté.e.s en hôpital ou EHPAD.  Le Territoire de Belfort a  commencé, cela devrait suivre dans les autres départements. C'est le préfet qui devient responsable de la santé au travail des personnels réquisitionnés.

430 enfants maximum sont accueillis dans notre académie par environ 230 collègues, répartis sur 166 établissements, dont 53 collèges (public et privé confondus). L’essentiel de l'accueil se passant au niveau maternelle et primaire. Pas d'accueil en lycée.

Garde d'enfants

Sont désormais concernés non seulement les enfants des personnels soignants, mais aussi ceux des forces de sécurité intérieure et de l'aide sociale ; une augmentation des capacités d'accueil a donc été nécessaire.
Jusqu'ici, cela a fonctionné sur le volontariat (même s'il y a également eu des pressions dans le premier degré), mais nombre de collègues sont inquiets pour leur santé à cause de  l'absence de mesures de protection : pas de masques, pas de gel hydroalcoolique, pas de tests de dépistage... Le discours du recteur et du médecin-conseil du rectorat a été de dire dans un premier temps que cela ne servait à rien... pour la simple raison qu'il n'y en avait pas de disponibles, tout ayant été réquisitionné pour l'hôpital ! Depuis une semaine, les précautions deviennent « utiles », puisque les masques commencent à arriver !

Continuité pédagogique

Le recteur regrette qu'elle n'ait pas été mieux définie et balisée. A l'heure actuelle, grosse charge  sur les personnels et les élèves.

Sur la pression du ministère, les collègues ont donné une masse de travail considérable les deux premières semaines, essayant de répliquer à l'identique l'emploi du temps des élèves. Ils ont mis un temps considérable à adapter leurs cours, à trouver des solutions techniques là où les équipements et interfaces Éducation Nationale flanchaient, le tout avec des outils qu'ils se sont payés eux-mêmes. Mais trois semaines plus tard, profs, chefs d'établissements et IPR ont pris conscience que cela doit se stabiliser à un rythme moins soutenu pour ne pas perdre trop d'élèves, d'où la lettre des IPR que nous avons reçue.

 

Le risque de décrochage est grand de la part de nos élèves issus des familles les plus éloignées des attendus de l'école et de ceux qui n'ont pas le matériel informatique adéquat.
Le ministère et le rectorat réagissent tardivement en proposant des solutions techniques, ce qui est loin de tout régler mais va tout de même dans le bon sens :
    • Possibilité d'envoi de documents papier aux élèves sans connexion/sans écran correct : convention avec la Poste pour 15000 lettres par jour sur le territoire français. Décision prise à contre-temps au moment où la poste réduisait son activité, et impossible à mettre en œuvre selon les dires du recteur...
    • Possibilité pour les élèves de solliciter un équipement informatique auprès des établissements, qui pourront relayer la demande auprès des collectivités locales s'ils n'en ont pas à disposition. Belle déclaration d'intention, le problème étant de trouver assez d'ordinateurs sur certaines zones où beaucoup d'élèves n'en ont pas. Pour l'instant, ce n'est pas fait...

Gestion des personnels

Les opérations de gestion se poursuivent, priorité ayant été donnée aux payes et aux mutations. Pour les mutations intra, la fermeture du serveur a été repoussée au 5 avril et l'envoi des confirmations de demandes par les collègues se fera par mail jusqu'au 15 avril. Les personnels des services ont reçu des instructions de souplesse vu la situation : tolérance sur les délais et sur les dossiers incomplets. Ne pas hésiter à nous contacter en cas de problème !

Le recteur insiste en ce moment auprès de l'INSPE pour que la charge de travail des stagiaires soit allégée (suppression des travaux type mémoire), et pour que la procédure de titularisation soit simplifiée au maximum, des inspections dès la reprise des cours n'étant guère envisageables (sauf pour les cas de stagiaires pour lesquels une incertitude pesait).

 

Les contractuels verront tous les contrats en cours prolongés jusqu'à la fin du confinement.

 

BONNES NOUVELLES (SI, SI !)
Le collègue qui faisait l'objet d'une procédure disciplinaire pour avoir participé au mouvement contre les E3C (suspension à titre conservatoire en vue d'une CAPA disciplinaire) a été réintégré avec un simple blâme.
Blanquer a débloqué des postes dans le premier degré pour tenir la promesse de ne « fermer aucune classe » à la rentrée prochaine. Pour notre académie, c'est une dotation de 40 postes de professeurs des écoles. Tant mieux pour les élèves et les collègues du premier degré ! Il est regrettable que la prise de conscience du ministre ne se fasse que dans de telles circonstances, et qu'elle ne concerne pas le second degré, qui perd cette année de nombreux postes en lycée !

Calendrier

Le calendrier des vacances est maintenu, y compris l'échelonnement des vacances de printemps sur les trois zones.

Le ministre a annoncé que le contrôle continu remplacerait toutes les épreuves d'examens, sauf  les épreuves anticipées de français qui sont maintenues. Il n'y a cependant aucune raison de faire cette exception. Par ailleurs, la prise en compte d'éventuelles notes données après la fin du confinement pose question par rapport aux élèves qui n'auront pas pu maintenir un lien avec l'École durant le confinement.  Le SNES-FSU s'est exprimé en ce sens.

INFOS & COMMUNIQUÉS FSU & SNES-FSU
"Vacances apprenantes" Courrier au ministre
 

Monsieur le Ministre, Alors que les vacances de printemps démarreront ce samedi dans la zone C, vous avez annoncé la mise en place, pendant cette période, d’un programme de soutien scolaire divisant ainsi les élèves en deux catégories, celles et ceux qui auraient besoin de se reposer et celles et ceux qui auraient besoin de remédiation. Lire la suite du courrier

Examens 2020- Situation exceptionnelle Réponse exceptionnelle
 

Le ministre de l’Éducation nationale a annoncé le recours au contrôle continu pour la session 2020 du baccalauréat et du DNB. Cette décision s’inscrit dans le contexte sanitaire exceptionnel que la France connaît depuis un mois. Lire la suite

Parcoursup 
 

Pour un traitement moins inégalitaire, un report de la procédure d’affectation parcoursup est indispensable. Lire la suite