23 octobre 2024

Santé, sécurité, conditions de travail

F3SCT académique du 17/10

La première F3SCT (formation spécialisée santé, sécurité et conditions de travail) issue du CSA académique s’est réunie en plénière jeudi 17 octobre. Vous trouverez en pièce jointe la déclaration FSU.

Sur la plan annuel de prévention, nous avons acté que ce dernier contenait enfin un point sur les risques psycho-sociaux : c’est la catégorie de risque professionnel la plus fréquente dans nos métiers. Le rectorat annonce notamment la nomination de deux « référentes santé mentale » par établissement qui seront formées sur ces risques ; la FSU restera évidemment attentive au fonctionnement de ce dispositif.
Les travaux à venir de la F3SCT incluront également les VSS (violences sexistes et sexuelles). La FSU a déploré que la lettre de mission nationale des référentes VSS ne soit toujours pas publiée (les référentes ayant été nommées il y a plus d’un an) et annoncé sa volonté que les référentes puissent prendre pleinement leur rôle, en lien avec la plateforme VSS, sans attendre cette lettre. Ce sera un enjeu du prochain groupe de travail sur la plateforme VSS (décembre).
Enfin, un groupe de travail sur les risques routiers est prévu pour croiser les données du registre SST et des accidents de travail. La FSU veillera à intégrer dans le débat les questions des postes partagés, affectations lointaines, remplacements, personnels itinérants...
La F3SCT a acté deux visites d’établissements pour cette année scolaire : le lycée Jules Haag à Besançon et le lycée Duhamel à Dole.

La FSU est intervenue à propos de l’enquête amiante lancée l’an dernier par le ministère, en déplorant que la responsabilité de remplir cette enquête ait incombé dans le premier degré aux directeurs/directrices d’écoles, alors que cela dépasse leur compétence et que les mairies disposent de toutes les informations utiles.

La FSU a également souhaité aborder plusieurs points en questions diverses (bien qu’ils auraient à notre sens mérité de figurer à l’ordre du jour lui-même) :

 Les risques psycho-sociaux liés à la gestion d’élèves en inclusion sans que les moyens nécessaires soient alloués : AESH, temps de concertation, formations spécifiques, ...

 La situation des « crédits handicap » : le montant alloué par le ministère reste insuffisant pour accorder toutes les adaptations de postes nécessaires. Les allocations se font par vagues plusieurs fois dans l’année (sans visibilité d’avance) et à ce jour, seules les demandes d’aménagement formulées jusqu’à décembre 2023 ont pu être satisfaites. Les dossiers ultérieurs restent donc en attente et seront traités dans l’ordre des demandes. La FSU continue à dénoncer cette situation, créée par le plan national d’économie budgétaire, qui crée des souffrances au travail quand elle n’empêche pas la poursuite du travail lui-même.

 La formation des AED sur une 40e semaine alors que leur statut prévoit un étalement du travail sur 39 semaines (voir également le courrier intersyndical à la rectrice sur ce point) : le rectorat a repoussé la formation initialement prévue pendant les vacances d’automne pour réfléchir à une autre organisation, en consultant les organisations syndicales.