Le projet ministériel prévoit toujours trois rendez-vous de carrière, mais positionné à des moments différents :

• 1^er rendez-vous de carrière : 4 ans après la titularisation, sans effet sur l’avancement (avancement au même rythme pour tous). Ce serait donc plutôt un point d’étape permettant d’accompagner les jeunes collègues.

• 2^e rendez-vous de carrière : il aurait lieu au cours de l’année scolaire qui précède la promouvabilité à la hors-classe, pour laquelle il faut avoir atteint au moins 2 ans d’ancienneté au 9^e échelon de la classe normale.

• 3^e rendez-vous de carrière : ce dernier rendez-vous de carrière aurait lieu au cours de l’année scolaire qui précède la promouvabilité vers la classe exceptionnelle, pour laquelle il faut avoir atteint le 5^e échelon de la hors-classe (4^e pour les professeur·es agrégé·es).

Les 2^e et 3^e rendez-vous de carrière pourraient donc servir de « barrage » à la promotion au grade supérieur comme c’est le cas actuellement avec le 3^e rendez-vous de carrière, qui induit, avec son avis pérenne, une grande différence dans le rythme de promotion à la hors-classe et empêche certains collègues d’y accéder et donc de partir en retraite en ayant parcouru a minima deux grades et atteint le plus haut indice de rémunération.

Il n’y aurait donc plus d’avancement à rythme accéléré comme c’est le cas actuellement pour le passage au 7^e et au 9^e échelon de la classe normale, seul point positif du dispositif présenté.

Une telle évolution nécessiterait une période transitoire pour passer d’un système à l’autre.

Sandrine RAYOT