Suite à la réouverture temporaire d’Adage, uniquement pour finir la validation des projets pré-réservés à l’exclusion des nouveaux projets, le SNES-FSU Besançon vous propose la motion ci-dessous à compléter avec des exemples pour vos CA.

Nous avons appris avec stupéfaction, le 30 janvier dans la soirée, le gel des fonds alloués à la part collective du Pass culture pour l’année 2025, gel effectif dès le lendemain. Dans une période où nous subissons une baisse drastique des budgets des établissements, cette part collective permet de financer des actions culturelles construites pour les élèves par les équipes pédagogiques et les partenaires. Elle favorise l’identification par les élèves de la diversité des lieux et des acteurs culturels de leur territoire.
Au-delà de la brutalité de l’annonce, c’est l’accès à la culture pour les jeunes qui est remise en cause.
Le gel brutal du Pass culture occulte tout le travail en amont nécessaire à la construction des projets et met également en danger certains acteurs locaux du monde de la culture qui se retrouvent soudainement privés de financement.

L’annonce initiale de la fermeture d’Adage du soir pour le lendemain est un mépris du travail des enseignant.e.s, des référent.e.s culture, personnels de direction et des structures culturelles. C’est une méconnaissance manifeste du terrain, puisque la validation d’une offre nécessite trois interventions différentes.

L’action syndicale a permis la réouverture de la plateforme Adage du 7 au 28 février, mais uniquement pour finir de valider les projets déjà pré-réservés (sachant que, dans certains cas, plusieurs pré-réservations bien que confirmées par mail le 31 janvier, n’étaient pas effectives sur Adage et n’existent donc pas sur la plateforme).

Les personnels de notre établissement se sont pleinement engagés pour des projets ambitieux pour les élèves. Ce sont des heures passées à construire collectivement des projets et des séquences pédagogiques. Nous ne pouvons concevoir que tout ceci soit anéanti.
Ainsi pour le collège/lycée ................, la réalisation de ..... projets que le calendrier n’avait pas permis de pré-réserver reste en suspens : [exemples]. Quant aux projets en réflexion qui n’avaient pas encore été pré-réservés, comme [exemples], ils n’auront a priori pas lieu.

L’État avait annoncé une dotation de 20 à 30 € par élève du secondaire valable pour l’année scolaire ; la construction par année civile du budget national ne peut pas être un prétexte pour changer les règles en cours d’année et rompre son engagement au mépris des conséquences pour les élèves, les personnels et le monde de la culture. La dotation allouée au Pass Culture ne peut pas être en deçà du total promis pour chaque élève.

Le Conseil d’Administration du collège/lycée .................. demande que l’Etat respecte son engagement budgétaire pour l’année scolaire en cours, et ne le diminue pas pour les années à venir.