Les manifestations du 1er mai se sont déroulées cette année dans le contexte particulier de l’entre deux tours des élections présidentielles. Le SNES 70, au sein de la FSU, appelait à manifester avec l’intersyndicale (CGT-SUD-FSU).
Au delà de nos traditionnels mots d’ordre syndicaux, ces manifestations ont comme en 2002 permis de rappeler notre détermination à combattre l’extrême-droite.
Un combat que nous menons aussi dans le mouvement social et par notre action syndicale quotidienne. Car en tant que syndicat enseignant, notre éthique et nos valeurs font de nous des ennemis irréductibles de l’extrême-droite et de ses idées, quelques soient les formes qu’elles peuvent prendre.
A Vesoul, le 1er mai, environ 150 personnes se sont rassemblées malgré le froid et la pluie. Ce fut l’occasion de faire le bilan du quinquennat et de son échec tout en rappelant la lutte syndicale, notamment contre la Loi Travail. Ce rassemblement avait aussi pour but de montrer la mobilisation des salariés contre le Front national. Nous ne pouvons donc que regretter la faible mobilisation du monde enseignant lors de cette journée de lutte intersyndicale.
Pour le SNES 70, David Caillet et Cyril Couturier.
Texte du tract d’appel au 1er mai :
1er MAI 2017
RASSEMBLEMENTS ET MANIFESTATIONS
ENSEMBLE, FAISONS DU 1ER MAI
UNE IMPORTANTE JOURNÉE DE LUTTE ET DE MOBILISATION
POUR LE PROGRÈS SOCIAL, LA SOLIDARITÉ ET LA PAIX ENTRE LES PEUPLES !
Depuis longtemps, le patronat martèle à qui veut l’entendre que le contexte social et économique ne peut laisser entrevoir aucune perspective réjouissante.
C’est au nom de ce contexte que le gouvernement soutenu et conseillé par les représentants du capital a imposé depuis quelques années des lois rétrogrades (lois MACRON, REBSAMEN, loi EL KHOMRI-loi travail....).
Les travailleurs, les privés d’emploi, les retraités, les jeunes, ont besoin d’autre chose et doivent continuer à exprimer ensemble leurs légitimes revendications.
Les organisations syndicales qui sont à la fois forces de contestation, de propositions, de rassemblement, de luttes et de négociations affirment qu’il faut le plus rapidement possible sortir de cette logique du tout financier qui met en concurrence les populations et les territoires.
Ensemble, nous devons agir pour une augmentation significative des minimas sociaux et du SMIC, une réduction du temps de travail sans perte de salaire, une retraite correcte dès 60 ans, le maintien et développement des services publics....
Ce 1er MAI 2017, se situe entre les deux tours de l’élection présidentielle.
Après une campagne électorale relativement loin des préoccupations de la grande partie de la population et tout en respectant l’indépendance entre le fait syndical et le fait politique, nous pouvons faire plusieurs constats :
– la déroute du candidat du parti au pouvoir,
– pour le deuxième tour, nous aurons, face à face, la représentante de l’extrême droite raciste et xénophobe et le candidat que les milieux financiers ont choisi pour poursuivre et amplifier les politiques libérales mises en œuvre depuis 40 ans.
Plus que jamais, pour tous ces millions de jeunes, de femmes et d’hommes qui aspirent à une autre logique économique et sociale, les salariés du Public et du Privé doivent s’organiser et agir contre toutes les lois régressives (Macron, NOTRe, Rebsamen, El Khomri, réforme des collèges, de l’état, de l’hôpital…), pour être plus forts face à un patronat largement servi par les choix gouvernementaux.
Le combat doit continuer.
Ensemble, les organisations syndicales CGT, FSU, SOLIDAIRES appellent à faire du 1er MAI 2017, une étape importante d’expression de leur mécontentement.