Communiqué de presse FSU
Le 8 mars, les femmes se mobilisent partout dans le monde pour faire entendre et progresser leurs droits. Contrairement aux idées reçues, il n’y a pas d’égalité salariale dans la Fonction publique. Quelques chiffres :
– Les femmes gagnent en moyenne 16% de moins que les hommes sur un poste équivalent ;
– 63% des personnels de la Fonction Publique sont des femmes (67.8 % des enseignant.es dans l’Education Nationale) ;
– Les femmes ne sont que 48% parmi les chef.fes d’établissements qui gagnent en moyenne 3500 euros par mois ;
– Les femmes sont surreprésentées dans les personnels précaires (94% des AESH sont des femmes et gagnent en moyenne 800 euros nets par mois) ;
– 70% des agentes sont toujours sur les 10% d’emplois les moins rémunérés ;
– L’écart entre la pension de retraite d’une femme et celle d’un homme est de 41%.
La loi de transformation de la fonction publique de 2019 prévoit un volet égalité professionnelle.
Jusqu’à présent, le ministère a freiné des quatre fers pour le mettre en œuvre : les employeurs publics refusent le financement des dispositifs et des outils nécessaires. Dans l’académie de Besançon, pour les personnels de l’Education Nationale, en ce 8 mars 2022, rien n’a été fait hormis la désignation d’UN référent égalité femmes-hommes qui n’a reçu aucune décharge de temps pour s’occuper de ce dossier... La cellule de prise en charge des violences sexistes et sexuelles, pourtant obligatoire depuis le 1er janvier 2020, n’est toujours pas en place.
Il est plus que temps que l’Etat respecte les lois d’accès à l’égalité professionnelle femmes-hommes.La FSU exige du ministère de la Fonction publique et de tous les employeurs publics de s’engager concrètement pour des mesures permettant de gommer les effets négatifs des discriminations sur la rémunération (interruption de carrière, temps partiel, promotions et évaluations…) et de relever le niveau des salaires et des pensions.
Quand on sait qu’au moins 1 femme sur 3 déclare avoir été victime de harcèlement sexuel au travail, nous nous demandons ce qu’attend donc l’Etat employeur pour accompagner et protéger les agent.es victimes de violences, en engageant les procédures de sanctions disciplinaires sans attendre les procédures pénales.
Nous appelons à la grève féministe du 8 mars 2022 et au rassemblement et manifestation ce même jour 17h, Esplanade des droits de l’Homme à Besançon.
Les rendez-vous académiques
Parce que l’égalité doit devenir enfin une réalité, le 8 mars prochain, la FSU appelle les personnels à se mobiliser et à participer aux actions organisées dans les territoires sous toutes ses formes (rassemblements, manifestations, débats, grève). Voici les rendez-vous dans notre académie :
Territoire de Belfort :
Belfort : rassemblement à 15:40 place du forum
projection-débat autour du film « Debout les femmes ! » à 20:00 h au cinéma des quais
Doubs :
Besançon : rassemblement à 17:00 h place des droits de l’homme
projection-débat autour du film « Debout les femmes ! » :
vendredi 04 mars à 20:00 h à la FJT des oiseaux, 48 rue des Cras, Besançon
vendredi 04 mars à 20:00 h au rond-point de Chalezeule, en plein air
mardi 08 mars à 20:00 h au bar les passagers du zinc à Besançon
jeudi 10 mars à 20:00 h salle Morand à Pontarlier
Jura :
Lons : rassemblement à 18:00 h devant le palais de justice
Dole : rassemblement à 18:00 h devant la sous-préfecture
St Claude : rassemblement à 18:00 h devant la sous-préfecture
Nathalie Faivre (FSU-SNES25) : 06-37-93-85-12
Amélie Lapprand (FSU-SNUipp25) : 06-19-30-13-82