Plus le temps passe et plus les élèves de terminale de cette année et leurs familles ont des motifs de s’inquiéter, car les anomalies s’accumulent
Plus le temps passe et plus les élèves de terminale de cette année et leurs familles ont des motifs de s’inquiéter, car les anomalies s’accumulent :
- Des candidats ont disparu des bases de données (environ 200 dans notre académie) ;
- Des anomalies ont été constatées pour 3240 d’entre eux ( non correspondance entre les choix faits lors de l’inscription au bac et les cours suivis en terminale) ;
- Le rectorat est pour l’instant dans l’incapacité de convoquer les examinateurs au grand oral, ne sachant pas exactement quelles disciplines sont concernées ;
- Certains candidats redoublants se sont vu refuser l’autorisation de choisir leur note de cette année plutôt que celle de l’an passé dans certaines disciplines, alors même qu’ils obtiennent cette année de meilleurs résutats. À quoi cela sert-il de redoubler dans de telles conditions ?
- Un élève non noté dans une discipline se voit automatiquement attribuer la note 0/20, d’où une pression du ministère pour que tous les élèves reçoivent une note, notamment en Enseignement Moral et Civique, où le faible nombre d’heures d’enseignement ne permet pas toujours d’évaluer les élèves. Qu’importe ce que la note recouvre, il en faut une !
Pire encore : ces anomalies sont automatiquement transférées sur la plate-forme Parcours Sup’, avec d’éventuels impacts sur l’orientation des élèves que personne n’est en mesure d’évaluer.
Le ministre Blanquer va d’improvisation en improvisation en ce qui concerne le bac comme pour le reste, plaçant les personnels administratifs et les enseignants dans des situations d’urgence permanente.
Le cumul de notes d’épreuves terminales et de notes de contrôle continu nécessite la fusion de données issues de plusieurs bases. Visiblement, le ministre a sous-estimé les problèmes informatiques générés par cette manœuvre...
Les élèves et leurs familles devront être vigilant.e.s et ne pas hésiter à s’adresser à leur établissement et/ou au rectorat en cas de problème !
Contact : Nathalie FAIVRE, 06 37 93 85 12