Le CDEN avait à l’ordre du jour le bilan de la rentrée 2021 dans les écoles et les collègues du département.
Le SNES-FSU90 a alerté sur les choix budgétaires et les baisses de dotations dans le 2d degré.
Mais le préfet avait mieux à faire que de s’occuper de la situation de l’école dans son département....
Si les collèges accueillent 32 élèves de moins, l’enveloppe budgétaire allouée est en baisse de 11.34 ETP : pour l’équivalent d’une classe en moins, plus de 11 postes d’enseignants supprimés, cherchez l’erreur !
Les élus SNES-FSU ont également alerté sur le niveau de plus en plus important des HSA, intégrées aux dotations. Ces heures pallient le manque de recrutement et le faible niveau des salaires. Mais ce fonctionnement n’est pas pérenne, et le temps de travail n’est pas extensible à l’infini : il faut créer des postes, et les pourvoir !
Nous nous sommes inquiétés des effets du nouveau calcul des dotations pour le Territoire, avec une plus grande pondération pour l’éloignement de l’établissement, moins pour la situation sociale. Alors que le département se paupérise, paradoxalement, les collègues belfortains sont relativement mieux notés par le rectorat... La forte densité de population joue désormais en défaveur des élèves !
Nous avions déjà alerté sur la situation l’an dernier (voir CDEN du 9 avril : https://besancon.snes.edu/CDEN-de-repli-du-9-avril-2021.html)
Plus globalement, alors que le 2d degré va accueillir plus d’élèves dans les années à venir, les moyens continuent de baisser.
Or, la génération actuelle, qui a souffert d’une scolarité en pointillés avec la situation sanitaire, est malmenées par les choix budgétaires.
La politique visant à « prendre au 2d degré le peu donné au 1er » atteint ses limites.