Les élus SNES, qui ont siégé lors du CTSD du 4 février qui s’est réuni pour examiner les moyens de rentrée alloués aux collèges, ont dénoncé l’insuffisance de la dotation attribuée pour la rentrée 2019.
Le constat est simple. Le nombre d’élèves augmente dans nos collèges (+ 64 élèves) dû en partie au basculement des élèves de 6e SEGPA (40 élèves) dans les classes « classiques ». Cette « expérimentation » menée dans les 3 collèges de Belfort accueillant une SEGPA se fait sans moyen supplémentaire et n’est pas sans conséquence sur la répartition de la DGH.
Ce CTSD a aussi été l’occasion d’interroger l’administration sur les indicateurs employés pour la répartition des moyens (PCS, %de boursiers et IDS). Les explications fournies par l’administration sont apparues « floues » sur certains points : par exemple sur l’importance accordée à l’indice IDS dans l’octroi des moyens, indice qui tient compte du développement social et de la ruralité. Le tableau fourni par l’administration montrait que cet IDS n’avait pas fait l’objet d’une remise à jour puisqu’il classait par exemple le collège Rimbaud en groupe 7 (privilégié) alors que celui-ci est retenu avec 2 autres collèges du département pour intégrer, sans moyen complémentaires le dispositif "grande pauvreté".
La paupérisation croissante des collèges dans la ville de Belfort, les effectifs à 30 élèves dans 8 classes de 6e, ou la baisse constante du taux d’encadrement n’ont pas pesé.
En conséquence, le SNES-FSU a voté contre la répartition de cette DGH contrainte. Un second CSTD sera convoqué le 12 février. Cela signifie que les dotations horaires ne sont qu’un projet pour le moment et qu’aucune instance dans les établissements (CP ou CA) ne peut se tenir avant cette date.