Compte rendu du CTA du 25 janvier

Le CTA qui a eu lieu le 25 janvier avait pour objet la préparation de rentrée.
Dans notre académie, la dotation reste stable, mais avec des disparités selon les niveaux et les départements.

évolution effectifs
répartition par départements

Le rectorat justifie les baisses de moyens en premier lieu par des projections démographiques : selon les prévisions, il y aurait environ 2000 élèves de moins à la rentrée prochaine, ce qui ne représente même pas un élève par classe en moyenne... On constate dans certains établissements des évaporations spontanées d’élèves d’un niveau à l’autre qui peinent à trouver des explications rationnelles, sauf à bourrer les classes à plus de 30 en collège et 35 en lycée.
En second lieu, le rectorat s’appuie sur sa classification des établissements selon leur IDS pour justifier les baisses. Étrangement, la population franc-comtoise semblerait s’enrichir actuellement, ce qui justifierait la rétrogadation d’un certain nombre de collèges et lycées et la baisse des moyens qui leur sont accordés.

dotations lycées

La répartition des moyens par lycée est discutée en CTA mais non votée depuis 3 ans, car le recteur s’y refuse obstinément, dans la dynamique de la loi de transformation de la fonction publique. Les organisations syndicales ne peuvent donc voter que des modifications. Sur proposition du SNES, une augmentation de 5 % des dotations de tous les lycées de l’académie a donc été adoptée à l’unanimité, mais il semblerait que la conception de la démocratie dans la fonction publique ne va pas jusqu’à appliquer une décision prise par les élus du personnel...
Les lycées les plus frappés par les baisses de moyens ont en commun qu’ils sont de petite taille : lycée du bois de Mouchard, lycée Peugeot de Valentigney, lycée Cournot de Gray. C’est leur attractivité et leur survie même qui est en jeu, à travers le maintien ou non de filières, spécialités, options. Certains grands lycées sont toutefois dans de graves difficultés parce que leur dotation baisse depuis plusieurs années de façon continue, par exemple J. Haag. À l’heure actuelle, plusieurs lycées sont mobilisés contre cette nouvelle baisse de moyens, il n’est pas trop tard pour se mettre dans l’action !