Le Bulletin Officiel du 5 mai est venu confirmer l’octroi, pour les professeurs correcteurs des épreuves de spécialité, d’un forfait maximum de 4 demi-journées libérées de cours pour corriger.
C’est une avancée à mettre au crédit de l’action syndicale, en particulier du SNES-FSU. Nous intervenons depuis plusieurs semaines auprès du ministère et des rectorats pour exiger une décharge de cours pour les collègues correcteurs.
La formulation est claire : « Ce forfait sera utilisable, au choix du professeur après accord du chef d’établissement, entre le 17 mai et le 3 juin 2022. »
L’accord du chef de service est entendu ici comme une formalité administrative, et toute instruction locale n’a pas lieu d’être, comme toute limitation ("pas sur les cours de terminale", "pas plus de deux demi-journées par semaine" etc.).
Ce forfait de 4 jours est un droit, alors, prenons-le !
Un mois de mai gruyère, à l’image de ce qui se serait passé en mars. Peut-être que l’idée d’épreuves écrites en juin fera mieux son chemin...
Contactez le SNES-FSU en cas de difficulté dans votre établissement.