Les services ont présenté le projet de répartition des moyens pour les collègues du Territoire de Belfort.
Cette année, le Territoire de Belfort « gagne » en heures l’équivalent de 2 postes sur l’ensemble des 13 collèges : il ne s’agit pas d’une faveur, mais du jeu des effets de seuil, d’un rééquilibrage avec les autres départements, et d’un petit coup de pouce pour la mise en place des groupes de niveaux... 20 postes sont supprimés dans les collèges du Doubs, de la Haute-Saône et du Jura.
Détails compilés par le SNES et le SNEP en fichier PDF :
Les services académiques ont eu pour consigne d’appliquer la politique ministérielle, même en l’absence de textes officiels sur les classes de 6e et 5e ! Plus d’informations en lisant la déclaration du SNES-FSU national de ce jour.
L’heure d’accompagnement de 6e (ex heure de Technologie) est supprimée, la dotation sur ce niveau est donc réduite à 28 heures (25+3), pour financer (en partie) les groupes de niveau en mathématiques et en français.
Ces groupes sont basés sur les résultats des évaluations de 6e, et le Rectorat a fait des prévisions sur la base de 3 groupes par niveau : les « faibles » à 15, les « moyens » à 25 et les « forts » à 30. Mais il faudra quand même puiser dans la marge...
La FSU a souligné les effets pervers de cette nouvelle organisation, notamment des emplois du temps plus rigides (barrettes, impossibilité de déplacer des cours), un retour en arrière de 50 ans et une mise en cause du collège unique.
UPE2A : nous avions récemment dénoncé l’accueil dégradé des élèves allophones (de plus en plus nombreux). Suite aux mobilisations dans les établissements, des moyens seront accordés, l’équivalent d’au moins 1/2 dispositif.
La FSU a demandé également une attention particulière aux élèves allophones dans les lycées : ils ne bénéficient pas du nombre d’heures auxquelles ils auraient droit. Les collègues ne peuvent en effet pas se rajouter indéfiniment des heures supplémentaires.
SEGPA : la FSU a alerté sur la surcharge des effectifs à Signoret et Vauban.
Demandes de la FSU concernant les dotations :
– pour Chateaudun et Vinci, qui auront des élèves en plus à la rentrée, créer une division supplémentaire ;
– des heures en plus à Beaucourt, Rimbaud, Montreux et Danjoutin qui se retrouvent avec des effectifs moyens supérieurs à 27 ;
– que les groupes de niveaux ne soient pas mis en place au détriment des options et des effectifs dans d’autres groupes (langues par exemple).
Les autres organisations syndicales se sont rangées derrière ces demandes.
Plus globalement, la FSU déplore la tendance observée depuis 2 ans, à savoir des documents de travail toujours plus sommaires, de moins en moins étayés, compliquant le travail des représentants des personnels et participant à l’opacité de la situation réelle vécue sur le terrain.