Echo des collèges du Jura.

Après 4 ans de baisse des dotations dans les collèges jurassiens, la situation est, sans surprise encore plus dégradée. L’inspection incite les chefs d’établissement à utiliser les heures de marges pour ouvrir des classes : ce n’est qu’au prix de ce dévoiement de la réforme des collèges que les classes à plus de 30 ont pu être évitées... Mais à quel prix !
Au PSS (Saint Claude) : la dotation insuffisante ne permet pas de faire fonctionner sereinement cet établissement classé REP. Les marges ont été utilisées pour créer des classes au détriment des dispositifs d’inclusion et des groupes de langue : avec 27 élèves en 4e, l’inclusion des Ulis et des UPE2A est sacrifiée (depuis la prise en compte des Ulis dans les effectifs, l’Inspection s’autorise à dépasser les seuils de 25 ou de 30).
Les collèges de centre-ville connaissent, depuis de nombreuses années, des effectifs élevés dans quasiment tous les niveaux. Le collège de l’Arc à Dole est particulièrement mal loti : 30 en 3e, 28 en 4e et 6e. Les niveaux 3e et 5e sont chargés (28 et 29) au collège Briand également.
A Champagnole : les effectifs sont très lourds en 5e et 3e (30 et 28) et ce, malgré une ouverture de classe sur la marge... Au détriment des groupes bien entendu.
A Fraisans : effectifs chargés en 3 à (3) .

A. Bergonzi