Cette année, les épreuves anticipées de français ont été passées par 500 candidats de plus que l’an dernier. Malgré cela, le rectorat a décidé dans un premier temps de ne convoquer que 144 profs sur 238, soit 6 de moins que l’an passé, et de faire corriger les copies dans un calendrier très contraint.
Le rectorat a été très vite alerté des risques d’une telle organisation, visiblement en sous-effectifs, mais n’a pas cru bon de réagir. Fin mai, une intersyndicale a relayé les demandes des profs à l’occasion d’une audience : moins de candidats à l’oral, plus de temps pour les copies, une meilleure répartition entre collègues. Les 120 signatures de la pétition lancée par les collègues n’ont pas ému le rectorat, qui a affirmé ne plus rien pouvoir changer...
En revanche, le dépôt d’un préavis de grève pour la première journée des oraux a considérablement fait évoluer la position du rectorat, qui tout à coup a trouvé comment allonger le calendrier et mieux répartir les oraux sur plus de collègues : 5 jours de plus pour corriger, une journée d’oraux en moins !
Une jolie victoire, qui montre que la mobilisation collective paie. Une évidence que l’on aurait tendance à oublier ces temps-ci !