Besançon, Lundi 14 juin 2021
Monsieur le Recteur,
Les épreuves du baccalauréat et du DNB approchent à grands pas, et un certain nombre de points organisationnels posent problème.
En premier lieu, l’aspect sanitaire en cette période où le virus continue à circuler dans les établissements scolaires ne semble avoir fait l’objet d’aucune communication spécifique :
• Il est urgent que soit diffusé le protocole sanitaire spécifique aux examens rédigé par la DGESCO,
• Il apparaît que le fait que certains personnels soient vulnérables n’a pas été pris en compte dans l’élaboration des convocations aux examens or, ils continuent à relever soit d’une ASA, soit du télétravail conformément à la circulaire du 10 novembre 2020. Ces personnels ont-ils été identifiés préalablement à l’envoi des convocations ?
• Certains personnels ont obtenu un rendez-vous de vaccination durant les oraux, la surveillance d’une épreuve d’examen ou une correction sur site : nous demandons que toute facilité leur soit accordée pour qu’ils puissent s’absenter pour être vaccinés. Nous demandons également que le jour de carence ne soit pas appliqué en cas d’arrêt lié à des effets secondaires de la vaccination.
La répartition des copies et/ou des interrogations sur un panel réduit d’examinatrices et d’examinateurs fait que la charge de travail pour chacun.e est lourde. Nous souhaitons que soit convoqué un plus grand nombre d’enseignant.e.s pour une meilleure répartition des tâches, Il conviendrait également d’éviter les double convocations, à la fois pour corriger le brevet et le baccalauréat.
La charge de travail en français et philosophie était déjà problématique les années passées, et cette année il faut y ajouter le grand oral. Nous vous remercions d’éviter les doubles convocations pour le grand oral et la correction ou les oraux dans ces disciplines. Par ailleurs, le ministère souhaite que les enseignant
e s concerné e s ne soient pas convoqués pour des surveillances. Visiblement, cette consigne n’est pas appliquée dans notre académie et il est urgent que les chefs de centre en soient destinataires.Les convocations dans des centres d’examen éloignés des domiciles et/ou des établissements d’exercice respectifs des collègues posent problème également, notamment pour les épreuves orales prévues de 8 à 18 heures sur plusieurs jours ou les corrections sur site. Nous vous demandons de revoir la situation des collègues qui en feraient la demande ou à défaut de prendre en charge le remboursement de leurs frais d’hôtel.
Les délais de correction sont très restreints, notamment pour les épreuves de français. Accorder une journée, voire une journée et demie de plus nous paraît indispensable pour un travail de qualité.
La correction de copies numérisées posera problème à un certain nombre de correcteurs soit parce qu’ils n’ont pas de connexion ou une connexion instable à domicile, soit parce que leur état de santé ne permet pas un travail sur écran des heures durant. La possibilité accordée récemment par le ministère de leur donner une version papier des copies se heurte visiblement à des réticences de la part des chefs d’établissement sollicités. Nous souhaiterions une communication rectorale sur le sujet aux intéressé.e.s et aux personnels de direction en charge de l’organisation des examens afin que les personnels demandeurs de copies papier voient cette demande accordée.
Nous vous prions de bien vouloir agréer, monsieur le Recteur, l’expression de notre profond attachement au service public d’Éducation nationale et à son bon fonctionnement.
Pour le Bureau académique du SNES-FSU, Nathalie Faivre