Ce point sanitaire organisé par la DSDEN s’est fait en visioconférence vendredi 10 décembre à 13h. Il réunissait Mme l’Inspectrice d’Académie, le secrétaire général de la DSDEN, la médecin chargée des établissements de Haute-Saône et les représentants départementaux des organisations syndicales élues du département.
Pour ces dernières, étaient présents la FSU (SNES, SNUIpp) et le SE-UNSA. Comme c’est le cas depuis bientôt deux ans, aucun représentant du SNALC qui dispose pourtant d’un siège dans les instances départementales, n’était présent.
- Mme Ménissier a d’abord fait le point sur la situation sanitaire dans les établissements et les représentants des organisations syndicales ont ensuite pu intervenir et apporter des précisions.
Seule la FSU est intervenue durant ce temps d’échange. Nos camarades du SNUIpp ont notamment abordé la gestion quotidienne dans les écoles maternelles et primaires et demander des précisions sur les protocoles mis en place. - De notre côté, concernant les lycées et les collèges, nous avons aussi interrogé Mme l’Inspectrice et la médecin sur les protocoles mis en place. Cette dernière a notamment rappelé qu’en cas de contaminations multiples dans une classe (cluster = 3 cas consécutifs en moins de 7 jours, hors fratrie), il n’y avait pas de conduite particulière. Seule l’ARS peut décider une fermeture et gère au cas par cas.
- Nous sommes aussi intervenus concernant les réunions parents-professeurs qui se tiennent en ce moment dans nos établissements. Mme Ménissier a répondu que pour l’instant, elles étaient maintenues, les chefs d’établissements devant organiser les choses pour éviter au maximum le brassage. Elle a aussi évoqué la possibilité de les faire en visio.
Même si nous sommes d’accord avec le fait que ces réunions sont indispensables et importantes pour que les parents gardent le contact avec l’école dans une période qui a vu se succéder confinements et annulations, nous avons rappelé la difficulté d’éviter le brassage et demandé la plus grande vigilance. Quant à la solution de la visio, nous avons répondu qu’elle était tout simplement impossible à mettre en place dans des établissements qui comptent plusieurs centaines d’élèves et où certains collègues ont parfois en charge des niveaux entiers ou tous les niveaux en même temps. - Concernant les collèges et pour faire suite au CDEN, nous sommes à nouveau intervenus sur les questions matérielles qui relèvent de la compétence du Conseil départemental : capteurs de CO2, réparation des ouvrants défectueux, maintenance des systèmes de renouvellement d’air déjà en place... Mme Ménissier s’est engagée à interroger de nouveau les représentants du département sur ces questions car nous estimons que leurs réponses au CDEN ou aux sollicitations directes de certains établissements ne sont toujours pas satisfaisantes. Le Conseil départemental se contente en effet de répondre que tout va bien quand il s’agit de l’existant (ouvrants, système déjà en place) et que des équipements supplémentaires seraient inutiles (capteurs de CO2, purificateurs d’air dans les zones de fort brassage).
Au moment où l’épidémie repart et où les collèges, comme les autres établissements scolaires, sont en première ligne, les réponses de la collectivité territoriale semblent bien légères...
Nous continuerons à vous tenir informés de la situation lors des prochaines échéances. Comme chaque année, la préparation de rentrée des collèges (DGH) se fera lors d’un comité technique départemental en janvier ou février. La situation des lycées sera quant à elle suivie par nos camarades qui siègent au Comité technique académique qui se réunira au cours de la même période.
Pour le SNES-FSU, David Caillet.