Les conditions de rentrée 2018 s’annoncent sous de mauvais augures. Chaque établissement de l’académie étudie actuellement la DGH qui va lui permettre de préparer la rentrée…..et force est de constater que les moyens alloués sont insuffisants !
En collège, les dotations ne suffiront pas à absorber la hausse démographique annoncée de 400 élèves sans dégrader considérablement les conditions d’enseignement. Les baisses de dotations anéantissent la marge de manœuvre de 3 h par classe instaurée dans le cadre de la réforme : il n’y aura plus de dotation spéciale pour assurer les enseignements de langues anciennes et de bilangue. Cela confirme l’analyse que le SNES avait faite l’an passé selon laquelle les dotations relativement correctes ne dureraient que le temps de faire passer cette réforme dont la majorité des enseignants ne voulait pas. Pour la rentrée, sont annoncées des fermetures de classes, des suppressions de poste, une hausse des effectifs par classe, des conditions de travail dégradées.
Les dotations en lycée, toujours insuffisantes, baissent au niveau académiques avec de forte disparités selon les établissements. L’évolution démographique n’étant pas en rapport avec ces baisses, les classes et les groupes seront surchargés - encore plus que cette année... La secrétaire générale a affirmé vouloir "forcer les chefs d’établissement à supprimer les options à faibles effectifs. Comme ça, c’est clair...
Un avant-goût de la réforme du lycée, sans doute, puisqu’en parallèle les créations/suppressions d’options sont toutes gelées pour l’année à venir.