Lors de la phase d’ajustement, un TZR peut être affecté à l’année en établissement ou être en attente de remplacements de courtes ou moyennes durées. Le rectorat ne prévoit pas de demander aux personnels leurs préférences, ce qui n’est pas acceptable. Leur refuser de s’exprimer sur ce sujet dégrade encore un peu plus leur condition d’exercice. Ce refus de l’administration s’ajoute en effet à d’autres « injustices » : affectations en zone limitrophe à l’année (décidées parfois dès la phase d’ajustement, elles empêchent les TZR concernés de bénéficier de l’ISSR ; ils ne peuvent prétendre qu’à des frais de déplacement bien moins intéressants !), affectations sur plusieurs établissement, 2 voire 3 dans certaines disciplines, suppléances hors-zone, proratisation systématique de l’ISSR, non revalorisation des frais de déplacements, affectation dans une autre discipline…
Les nombres importants de postes supprimés ces dernières années, les blocs de moyens provisoires en nombre dans les établissements dans notre académie rendent la situation des personnels TZR encore plus inconfortable qu’elle ne l’est déjà.
En tout état de cause, pour ne pas laisser le champ libre à l’administration, nous invitons les TZR :
- à se connecter sur SIAM, pour formuler 5 préférences géographiques au sein de la zone où ils sont affectés actuellement.
- à envoyer, par courriel, courant juin, une lettre pour préciser s’ils préfèrent une affectation à l’année ou des suppléances de courte et moyenne durée et porter à la connaissance de l’administration toutes les situations particulières (familiales, médicales...).
Bien entendu et pour suivi, il est nécessaire de nous envoyer une copie pour le suivi de votre situation.
Sandrine RAYOT