Suite aux dysfonctionnements dont nous avions eu connaissance lors de la dernière session du DNB, nous avions écrit (courrier à lire ici) début juillet au Rectorat pour demander une audience avec les services concernés. Cette dernière a eu lieu le lundi 12 septembre.
Nous avons donc été reçus par Monsieur MONNY, Secrétaire général du Rectorat qui était accompagné de Madame BOQUESTAL, Directrice des examens et concours, Madame CAVELIER, Responsable du bureau du Diplôme National du Brevet et Monsieur MAGNIN, Doyen des IA-IPR.

Concernant les oraux du DNB (organisation et rémunération), les services du Rectorat ont lu un certain nombre de textes réglementaires et juridiques sur lesquels nous interrogerons notre secteur national quand ils nous auront été envoyés.
A propos des problèmes d’organisation de la session 2022 (convocations tardives, nombre de copies…), les responsables de la DEC nous ont fait part de difficultés liées aux ressources humaines de leur service. D’un point de vue plus structurel, ils nous ont aussi communiqué leur intention de mener une réflexion sur l’organisation des corrections : ajout d’un secteur de correction des écrits (5 secteurs actuellement), appel plus large au vivier de correcteurs… Ceci en vue d’améliorer les conditions matérielles de correction : équilibre sur le territoire, nombre de copies, jours de correction...
Espérons que cette réflexion aboutira à une réelle amélioration des conditions de travail des correcteurs du DNB dans une période de l’année qui n’est pas sans difficultés dans les collèges...

Enfin, nous avons rappelé la situation particulière de la Haute-Saône où certains centres de correction (HG et technologie-SVT cette année) demeurent très excentrés. Cette situation qui n’est malheureusement pas nouvelle entraîne des trajets très longs pour les collègues correcteurs qui voient par ailleurs leurs paquets de copies s’alourdir d’année en année (voir point précédent).
Concernant cette problématique particulière, nous avons rappelé la demande de nombreux collègues d’être convoqués dans un centre de correction situé à un délai de route raisonnable ; ce qui n’est évidemment pas le cas de Gray pour une partie des établissements haut-saônois.

Les réponses apportées, oscillant entre lecture de textes réglementaires et rappels de la difficulté de la tâche confiée à la DEC, n’ont globalement pas été satisfaisantes. Le Rectorat qui met en avant la « qualité de vie au travail » pour cette rentrée, reste étonnamment peu réceptif aux difficultés vécues par les collègues et dont nous nous sommes fait l’écho.
Le dossier du DNB reste donc ouvert.
Il conviendra de rester vigilant et réactif dans chaque collège de l’académie mais aussi dans les instances où nos représentants portent la voix de la profession.