Le CTA consacré à la carte des enseignements en lycée, modifiée à la marge depuis le premier projet, a eu lieu le mardi 18 décembre. Il s’est déroulé dans une ambiance particulière, au son des clarines du lycée de Champagnole et des tronçonneuses du lycée du bois de Mouchard !

Le recteur a cependant refusé de laisser s’exprimer en séance les délégations de ces deux établissements, s’attachant à justifier une carte dont tous (enseignant.e.s, élèves et parents), notamment des lycées ruraux, s’accordent à dire qu’elle constitue un appauvrissement et sanctionne un accès inégal à la formation et à la culture. La FSU a une fois encore pointé les points noirs de cette carte, relayé les mobilisations, porté les demandes d’établissement, relevé les problèmes soulevés par l’attribution comptable des spécialités et les « mutualisation », ainsi que tous les flous d’une réforme bâclée et imposée au pas de charge.

Suite au vote défavorable unanime opposé par les représentant.e.s des personnels, le rectorat est censé proposer un nouveau projet. La séance de repli serait fixée au 27 décembre ! La date retenue, en pleine « trêve des confiseurs » en dit long sur l’importance accordé au « dialogue social », ce calendrier réduisant en l’occurrence la consultation des élu.e.s, et donc des personnels, à une simple formalité.

La mobilisation devra certainement trouver un second souffle après les vacances, lorsque les dotations par établissement prendront leur effet. Nous savons, depuis le Comité Technique Ministériel d’hier, que l’académie de Besançon devra rendre 59 équivalents temps plein... :https://www.snes.edu/CTM-la-caricature-du-dialogue-social.html

Le PEV a vu rouge et la mobilisation des personnels a payé : parmi les dernières évolutions figure le maintien de la spécialité Sciences de l’ingénieur au lycée Paul-Émile Victor de Champagnole.