CTSD du 24 janvier 2017. Préparation de rentrée 2017 des collèges de Haute-Saône.
Vous pouvez consulter tous les chiffres (effectifs, moyens) dans le document pdf joint à cet article.
N’hésitez pas également à nous contacter pour nous faire remonter les répartitions de DGH envisagées par vos chefs d’établissements (TRMD).
Déclaration préalable de la section départementale du SNES-FSU.
Alors que la réforme du collège est appliquée de manière très disparate selon les établissements, que le flou demeure sur de nombreux points comme l’ont montré les diverses réunions sur l’AP ou le LSU, que les élèves de 3e sont toujours dans l’attente des modalités de l’oral du Brevet, la préparation de rentrée se met en place dans ce contexte de changement brutal et peu concerté.
Dans notre département, la future dotation des moyens en collège est certes en hausse mais se fait principalement par l’augmentation des heures supplémentaires. Or nous savons déjà que ces dernières se traduiront par une charge de travail accrue pour de nombreux collègues, par davantage de compléments de service artificiels et par une tension forte entre les matières, les équipes et l’administration. Le SNES-FSU dénonce donc une nouvelle fois le recours trop important aux HSA dans les DGH initiales des collèges. En effet, les heures supplémentaires devraient être une simple variable qui permet la fluidité des répartitions des moyens et non une contrainte en début d’exercice. Nous voyons bien ici la démonstration du leurre que constitue l’autonomie des établissements provoquant de nombreuses inégalités dans le traitement des matières comme dans l’offre pédagogique proposée aux élèves.
De même, la refondation de l’école n’est pas à la hauteur des besoins et, à l’heure du bilan, force est de constater que les collèges de Haute-Saône n’ont guère vu une amélioration des conditions de travail de leurs élèves et des enseignants. Avec un H/E prévisionnel de 1.29, nous sommes loin du H/E de 2001 (1.33). Pour retrouver ce niveau, la dotation de la Haute-Saône devrait être augmentée de plus de 200 heures. De plus, en 2001, les heures supplémentaires ne correspondaient qu’à 5,56% de la dotation, à la rentrée, nous serons à 7.7 % !
Enfin, si la nouvelle répartition des moyens prend davantage en compte la ruralité du département, son calcul demeure opaque et laisse apparaître des distorsions étonnantes entre établissements au profil assez semblable.
Pour la délégation SNES-FSU, David Caillet et Cyril Couturier.
snes70@besancon.snes.edu