Si, comme moi, vous faites partie des enseignants qui
- ont su réagir pour permettre la continuité pédagogique,
- ont utilisé leur matériel personnel, quelquefois ont dû acheter un nouvel ordinateur,
- ont utilisé leur liaison internet ou se sont déplacés pour que leurs élèves reçoivent des cours,
- se sont auto-formés,
- ont imaginé et réalisé des progressions qui permettent à tous les élèves de ne pas perdre pied,
- ont maintenu un lien avec leurs élèves pour qu’ils sentent qu’ils n’étaient pas un numéro…
et qui maintenant se sentent stigmatisés sous un néologisme, « le prof-bashing » :
Le SNES a réagi par un communiqué de presse mais vous aussi, réagissez, interpellez le ministre et dites-lui que vous aimeriez savoir comment le ministère a pu calculer ce chiffre de 5% de profs « décrocheurs »...
L’ancien monde est de retour, il faut discréditer les fonctionnaires et en particulier les profs pour justifier la casse du service public, qui a pourtant prouvé toute son utilité pendant la crise.