Rassemblement le 12 décembre à 12 h devant le collège
Communiqué de presse
Une de nos collègues, enseignante au collège Proudhon, a porté plainte pour harcèlement moral et sexuel durant l’année scolaire 2021/2022 et a été en arrêt pour accident reconnu imputable au travail pendant 2 mois. Notre collègue apprend que la personne qui l’a harcelée, un autre enseignant du collège, revient dans son établissement parce que le rectorat n’a pris aucune sanction ni mesure conservatoire. Elle subit encore les conséquences physiques et psychologiques du harcèlement qu’elle a vécu pendant plusieurs mois.
Ce même harceleur, officiellement en congé maladie, a en outre continué ses agissements, puisqu’il a envoyé durant son congé une vidéo à forte connotation sexuelle via Pronote à une autre collègue.
Nous sommes indignés, en colère et inquiets qu’il puisse reprendre ses fonctions dans le même établissement que sa victime.
Les personnels attendent du rectorat qu’il respecte les lois :
▪ Conformément au Code général de la fonction publique, article L133-1 et L135-1 à 6 : aucun agent public ne doit subir les faits de harcèlement sexuel.
▪ Conformément à la loi 2012-954 du 6 août 2012 relative au harcèlement sexuel, article 11 du code pénal : l’employeur prend toutes dispositions nécessaires en vue de prévenir les faits de harcèlement sexuel.
Une femme sur trois est victime de harcèlement sexuel au travail au cours de sa vie. L’employeur est responsable de la santé et de la sécurité des personnels. À l’heure actuelle, le rectorat n’a pris aucune mesure en ce sens. Les personnels attendent donc des réponses fermes.
Nous vous donnons rendez-vous le lundi 12 décembre à 12h devant le collège Proudhon pour rencontrer et échanger avec des personnels de l’établissement et des parents d’élèves sur cette situation insoutenable pour notre collègue et pour nous-mêmes.
Cette réintégration piétine les valeurs que nous enseignons à nos élèves.
Contacts presse
Sonia Ulliac
06 80 04 10 26
Élodie Sire-Clerc
07 87 65 88 76